Profescau a connu une croissance modeste dans un marché stable, dit son président Pierre Chicoine. 2018 sera d’un tout autre acabit, prévoit-il.

« En 2017, comme en 2016, nous avons eu notre lot de risques difficiles. Nous avons tout de même renouvelé des risques et nous en avons écrit un peu. »

Si l’entreprise n’a pas lancé de nouveaux produits, elle a déniché de nouveaux contrats à Londres. « Nous avons de nouveaux partenaires et des ententes de souscription. Nous avons souvent eu à soumettre des risques un à un à Londres. Au cours de l’année, nous avons pu développer des ententes automatiques avec un pouvoir de souscription », explique M. Chicoine.

Mais 2017 n’était que le calme avant la tempête, selon M. Chicoine. « L’année 2018 s’annonce rock and roll ! Nous avons remarqué de gros changements qui ont un impact sur le marché et sur les grossistes aussi. Les résultats financiers en détérioration des assureurs font raffermir le marché, donc plus de risques se retrouvent sur le marché », explique-t-il.

Il estime toutefois que Profescau est assez outillé pour faire face aux changements, bien que la main-d’œuvre demeure un enjeu important. « Nous allons répondre aux demandes, mais ce sera compliqué. Il nous a été facile de trouver des outils de travail, maintenant il faut trouver des souscripteurs. Nous ne pouvons pas faire travailler nos souscripteurs 24 heures par jour, bien que nous ayons suffisamment d’ouvrage pour le faire », clame M. Chicoine.