Le principal avantage de devenir producteur autonome est qu’il permet d’adapter sa carrière en fonction de ses besoins et de ses intérêts. Ceux-ci diffèrent d’ailleurs grandement d’un producteur à l’autre

Jean-François Morissette est agent autonome pour SSQ depuis juin 2013. Il couvre le territoire de Granby. Une des choses qu’il apprécie le plus est de planifier ses heures de travail comme il le souhaite. « Je peux adapter le tout à mon rythme de vie », dit-il.

Grand voyageur, le modèle de SSQ lui permet de planifier quand il travaille, pour ainsi consacrer du temps à sa passion de découvrir le monde. « Je n’aurais pas pu faire cela en devenant courtier. Avec SSQ, quand je suis absent, c’est la centrale d’appels qui gère mes choses », dit-il. Son prochain voyage le conduira d’ailleurs au Vietnam, au Laos, au Cambodge et en Thaïlande.

Benoit Campeau, d’AssurExperts Campeau, voulait partir à son compte. L’option de posséder son cabinet avec la bannière AssurExperts l’a vite intéressé. Il est allé de l’avant le 2 juillet 2015.

« J’ai pu me lancer en affaires plus rapidement que je ne l’aurais espéré et à un moindre cout que si je l’avais fait par moi-même. J’ai pu me consacrer rapidement à bâtir mon volume. » Avoir AssurExperts comme partenaire lui permet aussi d’avoir accès à une vision plus large pour bâtir sa stratégie d’affaires, dit-il.

Dave Bernard a cofondé Assurances Raby & Bernard à Lévis en tant qu’agent affilié de La Capitale. L’entreprise compte six agents. Le principal avantage que voit M. Bernard à son choix de carrière est qu’il peut toucher à tout, de la gestion de la conciergerie à celle du markéting. « C’est comme si on était une franchise de La Capitale. On décide de notre développement, mais aussi de notre vision à long terme », dit-il.

Pour Andris Pelletier, producteur autonome d’AssurExperts à Rimouski, c’est tout l’inverse. Il veut avant tout vendre et servir son client. Tout ce qui touche à la gestion ne l’intéresse guère. AssurExperts s’en charge pour lui, ce qui fait son grand bonheur.

« À Rimouski, le client vient chez nous pour obtenir une soumission. La vente se fait entre quatre yeux. J’ai entre huit et dix personnes qui viennent chaque jour dans mon cabinet. Lors des renouvellements, je n’ai pas le temps de cacheter des enveloppes, je suis donc bien heureux de ne pas m’occuper de cette gestion ni d’avoir à gérer du personnel. 100 % de mon temps est dédié au service et à la vente. Je n’ai pas à analyser les chiffres. Je ne fais que de l’assurance ! », dit-il.

Ce modèle permet aussi à M. Pelletier de choisir sa clientèle. Il ne veut pas de clients de l’extérieur de sa région. « J’ai amplement de marchés pour travailler dans ma région. Pour une prime qui vaut 1 000 $ à Montréal, elle en vaut 325 $ à Rimouski, mais avec le même travail. Le modèle d’AssurExperts me donne une grande liberté et me donne surtout accès à des marchés. Je n’ai pas la possibilité de compter huit assureurs par moi-même. Avec AssurExperts, j’ai accès à la meilleure tarification possible »

Jimmy Barbour, coactionnaire de BF Assurance et producteur autonome via CourtiersNet, mise aussi sur la segmentation de la clientèle. Lui et son partenaire Noel Feghali sont d’origine libanaise et ils développent cette clientèle. Partis de zéro il y a quatre ans, ils ont un volume de 5,1 M$. Ils visent à franchir la barre des 6 M$ d’ici la fin de 2016.

« En étant producteur autonome, on peut se concentrer sur le service et les ventes. Si on veut avoir une croissance, on ne veut pas avoir de maux de tête avec l’arrière-guichet. On peut se concentrer à servir notre client », dit-il.