Constituée au printemps 2008 par des courtiers ayant quitté AssurExperts, la bannière Assurancia est maintenant prête à accueillir de nouveaux membres. Deux candidats sont en lice et devraient s’y joindre dans les prochaines semaines.« En 2008, nous avons mis beaucoup l'emphase sur les marchés et sur l'image. Il est donc minuit moins une pour accueillir des nouveaux membres. Nous sommes prêts à une ou deux choses près », précise Jean-Pierre Tardif, président d'Assurancia. Il vient d'être nommé à la tête d'Assurancia et succède à Claude Brosseau, qui se consacre à la gestion et au développement de son cabinet de courtage

M. Tardif se dit satisfait de la première année d'existence. « Notre première année a été au-delà de nos espérances. La constitution d'une entreprise n'est pas peu de chose. On savait qu'on s'attaquait à un éléphant, mais ça s'est bien passé. Nous avons multiplié les rencontres à la grandeur du Québec. Nous avons dû changer de structure et de philosophie pour devenir une bannière très libérale. Nous sommes très ouverts aux idées, mais ça implique beaucoup de travail », dit M. Tardif.

Il souligne que la bannière a été bien accueillie dans l'industrie. « Notre arrivée a été vue d'un bon œil. On veut être proactif. On ne réinvente pas la roue, mais on est assez impliqué. Ça nécessite un apport de tous et chacun. La transition d'AssurExperts s'est mieux passée qu'on pensait. Le changement de nom a été bienvenu pour nous. AssurExperts avait une bonne crédibilité et on travaille à faire la nôtre. Nous avons aussi été aidé par le fait que nous avions une masse critique suffisante pour avoir un nombre d'assureurs minimal », dit-il.

En plus de recruter de nouveaux membres, Assurancia travaillera sur quelques autres points en 2009. « Nous avons un niveau participatif supérieur à bien d'autres regroupements. C'est quelque chose d'important. Nous travaillons à mettre en place un site Internet sur lequel nous pourrons travailler à partir d'un extranet. C'est ce qui nous intéresse le plus en ce moment », dit M. Tardif.

À moyen terme, la bannière vise aussi à développer une expertise dans le petit et moyen commercial. Par ailleurs, elle a mis en place un comité relève. « Huit de nos onze cabinets membres ont déjà leur relève en main. De plus, à chaque réunion du conseil d'administration, une ou deux personnes de cette relève viennent assister à la séance et ils ont un droit de parole », dit M. Tardif.