Sans tambour ni trompette, les assureurs automobiles et les carrossiers du Québec ont conçu en 2014 un outil qui fait consensus quant au cout du matériel de peinture.

C’est le Groupement des assureurs automobiles (GAA) qui a piloté ce dossier. Le Groupement a ainsi dû rallier réparateurs et assureurs pour parvenir à ce consensus.

Dans son rapport annuel, le GAA indique que les travaux de peinture figurent dans pratiquement toutes les estimations produites dans l’industrie. Ils représentent par ailleurs 10 % du cout moyen d’un sinistre. Pour le GAA, il s’agit là d’une part non négligeable du cout total d’une réparation, indique l’organisme dans son rapport annuel 2014.

Révision majeure

Cette entente a d’ailleurs retenu l’attention du magazine Le Carrossier (publié par le Groupe Autosphère) qui, dans l’une de ses récentes éditions, a qualifié l’exercice de « révision majeure », qui a une « incidence directe et immédiate » sur les estimations automobiles.

« Il s’agit en effet d’une révision majeure tenant compte des produits et des pratiques qui ont cours dans les ateliers de carrosserie, dont les logiciels d’estimation devenus plus qu’indispensables puisque le GAA les inclut dans le processus de l’évaluation. L’étalonnage ayant trait au mode de calcul du GAA a d’ailleurs été revu de façon à ce qu’il reflète la réparation des 16 modèles de véhicules qui ont été le plus accidentés au Québec en 2012, de même que la distinction à faire selon qu’ils sont sous-compacts, compacts, intermédiaires ou larges, ou VUS », peut-on ainsi y lire.

Des assureurs satisfaits

Le Carrossier relate aussi que ce changement a été salué par plusieurs assureurs, notamment Intact Assurance et SSQ. Des carrossiers ont aussi louangé l’initiative.

Le Journal de l’assurance a joint le GAA et des carrossiers pour en savoir plus sur le sujet et sur son évolution. Ceux-ci n’ont toutefois pas été en mesure de nous répondre avant de clore la présente édition.