Une des volontés d’AssurExperts en 2016 est de contribuer à la création de nouveaux cabinets de courtage au Québec. Il s’agit d’ailleurs d’un projet du nouveau président Rémy-Pierre Boisvert.

2016 a débuté par un important changement chez AssurExperts. Pierre Boisvert a passé les rênes de l’entreprise à son fils Rémy-Pierre. M. Boisvert demeure conseiller spécial au président. Le Journal de l’assurance s’est entretenu avec les deux dirigeants.

En 2015, AssurExperts a recruté dix nouveaux membres. Compte tenu des fusions et acquisitions qui ont cours au cours des derniers mois dans le courtage, AssurExperts traite avec de plus gros cabinets qu’auparavant.

« Traiter avec un cabinet de 60 courtiers, c’est différent que de traiter avec un qui en 2. Il nous faut toutefois offrir la même qualité de service aux deux, et ce, au même frais. Il y a eu une adaptation, car c’est plus compliqué, mais en fin de compte, nous avons plus de travail. On s’en réjouit, car ça profite à l’ensemble de nos membres », dit Pierre Boisvert.

Rémy-Pierre Boisvert s’est aussi déplacé à Londres avec Hubert Brunet, vice-président, assurance aux entreprises, pour revoir les ententes qu’a la bannière avec différents syndicats de Lloyd’s. La bannière a ajouté le syndicat Chancer, avec lequel il ne traitait pas auparavant, qui lui donnera des capacités additionnelles en responsabilité professionnelle. Les courtiers membres d’AssurExperts y auront accès au cours des prochaines semaines.

Pour 2016, le cheval de bataille du nouveau président Rémy-Pierre Boisvert sera d’aider des courtiers actifs à créer leur propre cabinet. M. Boisvert cible les courtiers ayant cinq ans d’expérience et qui ont le désir de fonder son cabinet un jour.

« Comme bannière, nous pouvons lui apporter l’accès aux assureurs, les systèmes informatiques et du capital financier. Nous sommes prêts à nous mouiller de ce côté », dit-il.

Pierre Boisvert dit percevoir un désir des jeunes courtiers de se lancer en affaires. « Plusieurs entreprises s’affichent pour aider les courtiers à se lancer en affaires. Ce qu’elles montrent n’est toutefois pas toujours révélateur du fond du baril. Ça doit être bon pour lui. De notre côté, nous sommes prêts à nous asseoir avec le candidat entrepreneur pour réviser son idée. Nous sommes prêts à prendre une participation pour l’aider et à cogérer le tout avec lui, en fonction de ses besoins dans les deux cas », dit-il.

Rémy-Pierre Boisvert dit être souvent en contact avec de bons candidats. « Ils ont le gout de relever le défi. Toutefois, ils n’ont pas la mise de fonds pour le faire », dit-il.

AssurExperts compte aussi miser sur ses atouts existants pour croitre en 2016. Pierre Boisvert donne notamment l’exemple de Financement Eureka, qui a pour mission d’aider les courtiers à financer les primes de leurs clients. Cette division peut offrir du financement sur douze mois, mais depuis décembre, l’offre aussi sur 26 paiements, soit aux deux semaines.

Financement Eureka finance dans le moment pour dix millions de dollars de primes. Son offre n’est pas réservée aux courtiers d’AssurExperts, mais à ceux de toute la province. Cette division traite d’ailleurs avec 40 cabinets non affiliés.

« Grâce à notre vécu de courtier, lorsque nous avons une idée, nous pouvons la tester et en faire les preuves nous-mêmes. C’est aussi de là que nous avons commencé à faire du référencement en assurance vie et en services financiers », dit Pierre Boisvert.