La firme française Business Document veut amener ses solutions pour les assureurs au Québec, tant en vie qu’en dommages. L’entreprise compte deux clients au Québec, CGI et UV Mutuelle. La firme technologique se spécialise dans la dématérialisation de documents et propose diverses solutions pour centraliser le tout au sein des compagnies.

Business Document avait déjà tenté une percée aux États-Unis et avait gagné la confiance d’AllState pour la gestion des documents liés à ses sinistres. Business Document y compte encore 8 000 utilisateurs. Cette fois-ci, la firme française a fait appel à la firme Integrim pour percer le marché québécois.

« Il est plus facile pour nous de développer des marchés comme Montréal et Québec. C’est un choix stratégique pour nous de s’y installer, plutôt que de retenter notre chance du côté anglophone sans partenariat », explique Bruno Hélary, gestionnaire de projets et chargé de comptes pour Business Document.

La firme compte un peu plus de 230 entreprises clientes à travers le monde, notamment en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, en Allemagne, en Espagne et au Mexique. Elle compte un peu plus de 50 employés.

Pour percer le marché canadien, Business Document s’est d’abord tourné vers les courtiers. L’entreprise s’est toutefois rendu compte qu’il valait mieux viser les assureurs, qui ensuite redéploieront ses solutions à travers leurs systèmes dédiés aux courtiers.

« On vient uniformiser le langage entre l’assureur et le courtier. La bannière Groupe Ultima offre d’ailleurs ce service pour ses membres. On offre aussi des services d’hébergement qui permettent aux courtiers de gérer eux-mêmes leurs contrats », explique M. Hélary.

En septembre, Business Document lancera sa nouvelle suite de solutions pour les tablettes et téléphones intelligents. « Un professionnel sur la route pourra émettre un contrat ou un avis en temps réel, directement au client, et en se connectant à son arrière-guichet. Il pourra personnaliser le document et ensuite l’envoyer par courriel ou par fax. Le client le recevra ensuite quasi instantanément », explique M. Hélary.