CalAm vient de rendre publique son offre de rachat de 113 millions de dollars concernant LoJack, le fabricant de systèmes de repérage de véhicules et de biens volés. L'offre de 5,50 $ par action représente une valorisation de 58% sur le cours de clôture de LoJack.

Selon Michael Burdiek, chef de la direction de CalAmp, la compagnie aurait déjà effectué trois offres d’achat pour LoJack durant les 14 derniers mois, sans que LoJack « ne démontre une quelconque volonté d'aller de l’avant dans la négociation d’une éventuelle transaction ».

Dans une lettre adressée au conseil d'administration de LoJack, CalAmp affirme qu’une transaction permettrait d'accélérer la croissance des revenus et des profits et offrirait un plus large portefeuille de produits. En effet, CalAmp fabrique une grande variété de dispositifs sans fil pour l’industrie automobile alors que les systèmes de LoJack aident les gens à récupérer leurs véhicules volés.

De son côté, LoJack a réagi en confirmant la proposition d’achat non sollicitée de CalAmp. Conformément à ses obligations fiduciaires, le conseil d'administration de LoJack affirme qu’il va soigneusement étudier et considérer cette proposition en tenant compte de l’intérêt de la société et de ses actionnaires.

« Le conseil d'administration est heureux des résultats obtenus par notre équipe de gestion, et notamment de la croissance du département de récupération de véhicules volés, ainsi que de celle de notre entreprise émergente en télématique, a ainsi commenté Rory J. Cowan, président du conseil d'administration de Lojack. Toutefois, le conseil a décidé, conformément à ses obligations envers la société et ses actionnaires, qu'il était également prudent d'explorer des alternatives stratégiques pour déterminer les meilleures opportunités pour accroître la valeur de l’entreprise pour les actionnaires. »

Il y a environ un an, LoJack Canada avait pris la décision de cesser de vendre ses produits de repérage automobile dans la province. Même si l’entreprise affichait une croissance de ses ventes, la rentabilité générée par celles-ci n’était pas suffisante pour y demeurer, selon la compagnie.