Dans le but de réduire les cas de distraction au volant, Co-operators a décidé de financer la distribution gratuite de l’application OneTap, développée par la société albertaine AppColony, tant en français qu’en anglais.

Qui n’a jamais répondu à un appel ou à un message texte au volant, ne serait-ce que pour dire « je te rappelle »? Ignorant parfois le danger, nombreux sont les conducteurs à braver l’interdit et à se servir de leur téléphone intelligent. Pourtant les chiffres de la division Sécurité routière de la Gendarmerie Royale du Canada sont accablants : la distraction au volant est la principale cause de collision mortelle au Canada, entrainant 33 % de ces accidents…

Sorte d’assistant particulier, OneTap détermine, grâce au GPS intégré dans le téléphone, si l’automobiliste est en train de conduire et assure, le cas échéant, une gestion intelligente des appels, des messages texte et des alertes. L’usager peut ainsi conduire sans être distrait et éviter l’angoisse de la déconnexion pendant qu’il roule, quelle que soit la durée de son déplacement.

L’interlocuteur qui tente de joindre le conducteur est immédiatement transféré au système Bluetooth du véhicule ou au système de messagerie, où OneTap l’avise que ce dernier est au volant. Une fois arrivé à bon port, l’automobiliste reçoit un résumé des appels et des messages qu’il a manqués afin qu’il puisse y répondre rapidement.

Disponible sur les téléphones Android, avant une version pour iPhone prévue pour juillet prochain, l’application est téléchargeable gratuitement, en français, grâce notamment au soutien financier du groupe Co-operators qui a souhaité s’impliquer pour que l’application puisse être offerte gratuitement à tous les Canadiens.

« La beauté de la chose, c’est qu’on peut utiliser l’application comme on le veut. On peut aussi choisir d’éteindre son téléphone cellulaire et de le ranger dans la boîte à gants, souligne Patrick Décarie, directeur de district chez Co‑operators, en entrevue au Journal de l’assurance. Nous sommes désormais en train de réfléchir à une manière d’aider à publiciser au maximum cette application-là, grâce notamment à notre réseau qui compte plus de deux millions de clients. », précise-t-il.