Certains clients croient que l’économie d’impôt sur les revenus de placement produits à l’intérieur du CELI sera insignifiante cette année, compte tenu des faibles taux d’intérêt. Cette perception provient du fait que plusieurs voient le CELI comme un simple compte d’épargne à intérêt quotidien. Or, un CELI produit aussi des gains en capital et des dividendes.

Le conseiller doit mettre au clair, dès le départ, les placements admissibles dans le plan. Parmi eux, on retrouve les CPG, les fonds communs, les fonds distincts, les produits de rente, les fonds négociés en bourse, les titres cotés en bourse et les obligations.

Si le client veut investir dans un véhicule qui produit des intérêts seulement, le CELI demeure tout de même une option intéressante, même si les taux d'intérêt sont bas. « 60 $ dans mes poches, c'est mieux que 60 $ dans les coffres du gouvernement », lance M. Potvin, de l'Industrielle Alliance. Il faut récupérer tous les sous possibles. » C'est une vision que partage M. Aceto, d'ING Direct : « Même si les revenus d'intérêt gagnés cette année ne sont pas très élevés, mieux vaut éviter l'impôt. »

Mme Coutlée, de RBC, mentionne qu'il ne faut pas oublier les 5 000 $ supplémentaires qui s'ajouteront l'an prochain aux droits de cotisation de cette année. « Le montant qu'on peut détenir dans le compte augmente à chaque année », dit-elle.

L'économie d'impôt sera aussi de plus en plus intéressante au fur et à mesure que l'actif du compte augmentera, selon elle. L'effet des intérêts composés à l'abri de l'impôt est en effet un élément à considérer.