Aider les nouveaux courtiers à se lancer en affaires : c’est l’objectif de CourtiersNet. Elle entend soutenir les jeunes entrepreneurs en leur fournissant soutien technologique et administratif pour se concentrer sur la vente.CourtiersNet a ainsi recruté six entrepreneurs au cours des derniers mois. « Nous mettons à leur disposition un système de téléphonie IP, un système informatique pour tous leurs dossiers, ainsi que des formulaires pour les polices d’assurance, les cotations, les confirmations et autres, dans un environnement sans papier. En fait, nous nous occupons de tout ce qui touche l’arrière-guichet », dit son président, Mario D’Avirro.

L’avantage d’une telle formule, selon M. D’Avirro : le courtier peut se concentrer sur le développement de la clientèle et le conseil à ses clients. L’informatisation du cabinet est primordiale à cet effet, dit-il. En plus de CourtiersNet, M. D’Avirro possède le cabinet Anfossi Tassé D’Avirro, qui a un volume de primes de 7 millions de dollars (M$). Il possède aussi un cabinet en Floride : Moody, D’Avirro & Associates.

Fait particulier : tous ces cabinets sont reliés entre eux par un système informatique. « Il serait difficile de les gérer sans cela, compte tenu de la distance », dit-il.

C’est à ce système que sont reliés les courtiers qui se joignent à CourtiersNet. Il affirme qu’il n’est pas rare de trouver de tels systèmes chez nos voisins du Sud. « Au Québec, on est en retard dans ce domaine par rapport à ce qui se fait aux États-Unis, où certains font ce que je veux faire avec CourtiersNet. Je me considère en avance sur ce qui se fait aux États-Unis, alors je suis convaincu de l’être encore plus au Québec. C’est de là que vient l’idée de CourtiersNet », dit-il.

Il indique toutefois être sélectif dans le choix des candidats potentiels. C’est pourquoi il a défini le profil de compétences des candidats recherchés. Selon lui, les courtiers susceptibles de démarrer en affaires doivent faire preuve de maturité. Ils doivent avoir un sens de l’entreprenariat et être solvables. Les courtiers doivent aussi se conformer aux méthodes de travail de la franchise. « On lui fournit tout, à partir du moment où il accepte de se conformer à ce modèle. Il a uniquement besoin d’un ordinateur portable et d’une connexion Internet. Il a accès à tous nos assureurs, incluant ceux du marché non standard. Il se doit de trouver sa clientèle, souscrire les risques et donner des conseils aux clients. Ensuite, tout le reste se fait chez nous, dont la facturation. On lui fournit aussi son assurance erreurs et omissions », dit M. D’Avirro.

Deux options s’offrent ensuite au nouvel entrepreneur. Il peut soit posséder la totalité de son cabinet et s’incorporer, ou devenir un affilié de CourtiersNet. Dans les deux cas, le courtier demeure propriétaire de sa clientèle. Toutefois, si jamais l’affilié décide de quitter CourtiersNet, il doit vendre son volume à quelqu’un qui accepte de rester au sein de la franchise.

La franchise est ouverte à tous les courtiers du Québec. Une solution peut aussi être offerte à un courtier ayant déjà démarré son cabinet.

CourtiersNet offre ses services en échange d’un partage de commission, selon le programme choisi par l’entrepreneur. S’il choisit le programme indépendant, le partage de commission varie entre 50 % et 65 %, autant pour les nouvelles affaires qu’aux renouvèlements. Pour le programme affilié, le courtier touche 100 % de la commission de nouvelles affaires. Aux renouvèlements, elle varie entre 50 % et 65 %.