Mario D’Avirro, président de CourtiersNet, se dit très satisfait de la première année d’existence de sa bannière. Celle-ci a recruté quatre nouveaux membres, dont deux qui avaient des volumes. En plus de continuer à chercher de nouveaux entrepreneurs, la bannière tentera de réaliser des alliances avec des cabinets d’assurance de personnes qui souhaitent devenir multidisciplinaires et essaiera de percer le marché en Ontario.CourtiersNet compte désormais 11 courtiers membres et un volume de 13 millions de dollars (M$), soit le double de l’an passé. M. D’Avirro souhaite voir à nouveau ces chiffres doubler, d’ici la fin de 2013.

Aller chercher deux cabinets qui possédaient déjà des volumes a aidé la bannière dans sa croissance en 2012, dit-il. L’un possédait un volume de 3,5 M$ et l’autre, de 2 M$. « C’est bon pour nous, car quand nous partons de zéro avec quelqu’un, il lui faut plus de temps pour être habile et ensuite faire croitre son volume. De plus, nous ne sommes pas une bannière comme les autres, car le volume de tous les cabinets passe par notre réseau », ajoute-t-il.

M. D’Avirro souligne aussi que sa bannière est de plus en plus connue dans l’industrie. « Nous avons des discussions avec des gens intéressés à se lancer en affaires avec nous, mais qui ne sont pas prêts maintenant. Partir en affaires n’est pas facile. Tout le monde rêve de devenir entrepreneur. On s’assoit avec les candidats potentiels et on les conseille sur l’équité nécessaire pour partir. On peut aussi les financer, si nous croyons en leur projet », dit-il.

Il dit rencontrer chaque semaine une ou deux personnes qui souhaitent se lancer en affaires en assurance de dommages. Il n’y a toutefois que 10 % à 20 % des candidats qui ont le bon profil pour relever ce défi, précise-t-il.

« On leur dit que c’est comme s’ils ouvraient leur propre McDonald’s. Ils doivent passer au travers de notre manuel de procédures, qui fait 350 pages, et celui d’administration, qui en fait 200. Ils doivent ensuite suivre un entrainement de 3 semaines au départ, puis un autre de 2 semaines. Ce n’est pas facile pour tous », dit-il.

Néanmoins, plusieurs réussissent. « Notre star cette année a souscrit un volume de 600 000 $, alors qu’il partait de rien. Il s’agit d’un ancien agent d’Allstate. Plusieurs agents sont intéressés à nous joindre. Ce sera notre façon d’aider le courtage indépendant au détriment des directs », dit M. D’Avirro.

CourtiersNet a aussi ciblé les cabinets d’assurance de personnes qui souhaitent devenir multidisciplinaires, notamment en vendant de l’assurance de dommages. « Ces cabinets n’ont souvent pas les moyens de partir de zéro en assurance de dommages. Ils veulent tout simplement en vendre à leur clientèle existante. Ils n’ont qu’à engager le personnel pour le faire et on le forme pour eux, tout en s’occupant de l’administration pour eux, par la suite. Nous avons déjà signé deux ententes à cet effet. L’un des cabinets a déjà commencé à solliciter ses 5 000 clients pour leur proposer de l’assurance de dommages, en embauchant deux personnes. Quant à l’autre, il cherche un candidat pour solliciter ses 16 000 clients. On est aussi en discussion avec d’autres cabinets », relate M. D’Avirro.

Un des cabinets recrutés par M. D’Avirro a son permis pour opérer en Ontario. « Il n’y a pas de bannières là-bas et on veut y percer », dit-il.