Bip Bip Panique vante son détecteur d’inondation

Bip Bip Panique propose son système de détection d’inondation. Comment ça marche? « Il faut apposer le détecteur par terre, près de l’évier. Dès qu’une goutte d’eau touche la plaquette, le détecteur est activé. Il envoie alors des ondes à la console qui appelle, à son tour, les numéros de téléphone préenregistrés. Lorsque le destinataire décroche, il entend un message de détresse », explique Alain Diébol, son président. On peut enregistrer jusqu’à neuf numéros.Selon lui, ce système est d’autant plus intéressant que la population vieillissante, exposée au dégât par l’eau, continue de vivre à son domicile. « Pas moins de 88 % des personnes âgées restent à leur domicile. Cela coute chaque année des milliers de dollars aux assureurs et aux sinistrés eux-mêmes », a-t-il assuré. « Bip Bip Panique est subventionné à 100 % par le gouvernement. Son prix est abordable. De plus, son achat ne nécessite pas de frais mensuels », précise-t-il.

L’entreprise conçoit aussi des détecteurs en mesure de signaler un incendie, car ils sont sensibles à la chaleur. Ils peuvent détecter les températures supérieures à 35 degrés Celsius.

Inflotrolix propose Aqua-Protec

Inflotrolix a lancé Aqua-Protec en mai dernier. L’entreprise spécialiste en systèmes de veille et en protection contre les dommages causés par l’eau et les refoulements a mis au point un dispositif anti-refoulement électropneumatique. « Cette technologie est composée d’un panneau de contrôle microélectronique et d’un module rétractable d’étanchéité pneumatique. Elle s’insère aisément dans la tuyauterie existante par le regard d’égout principal d’une résidence. Le système détecte l’eau en quelques secondes. Un ballon se gonfle pour étanchéifier la conduite d’évacuation. Une alerte est alors envoyée aux propriétaires », explique la compagnie dans une vidéo. En cas de panne d’électricité, les batteries peuvent prendre la relève, selon Martin Gauthier, directeur général.

L’installation ne nécessite pas de creusage ni de nettoyage. Autre avantage, selon M. Gauthier : Aqua-Protec est plus efficace que les clapets qui sont à l’origine de plus de 50 % des réclamations. « Le clapet requiert un entretien rigoureux et régulier, qui bien souvent n’est pas effectué. Par conséquent, au bout de deux ans, les clapets ne fonctionneront plus, affirme-t-il. De plus, ces derniers ne sont pas intelligents. » Aqua-Protec a été reconnu par la Régie du bâtiment du Québec et homologué par CSA.

Groupe Vigilance et ses valves

Groupe Vigilance propose différents types de valves qui permettent d’éviter les dégâts d’eau. La compagnie de Repentigny, qui possède une expertise résidentielle et commerciale, propose notamment des valves d’arrêt d’eau. En cas de dégât d’eau, la valve avertit le propriétaire. L’entrée d’eau est alors interrompue.
La valve de Groupe Vigilance peut être installée sur toutes sortes d’équipements : chauffe-eau, lave-vaisselle, lave-linge et toilettes.

« Il existe plusieurs modèles et tailles de valves, précise Martin Brousseau, président. Ce système dure à vie. » La valve peut aussi être motorisée. « Lorsque les propriétaires quittent leur résidence, la valve se ferme. Lorsqu’ils reviennent, nous désarmons », dit-il.

Selon M. Brosseau, ce système a le mérite d’être abordable et complet. « Le client paie des frais mensuels qui incluent plusieurs services : protections contre les dégâts d’eau, les incendies et les intrusions au domicile », précise-t-il. Le système peut être contrôlé par un téléphone intelligent.

Drains Secours met en garde

Les assureurs changent bien souvent les drains au complet, alors que seule une partie mérite de l’être. C’est ce que constate Drains Secours, un expert en drain. Pour réduire la facture des compagnies d’assurance, Drain Secours leur propose d’abord un diagnostic. « La première intervention ne coute rien. Nous essayons de savoir comment l’eau est entrée. Est-ce un problème de fissure ou de drain? Puis, nous faisons part de nos suggestions », indique Bernard Guillot, directeur technique de Drains Secours. L’expertise coute 950 $.