La progression élevée du nombre de réclamations liées aux dégâts d’eau, qui représente selon lui « 45 % des sinistres », expliquerait l’insatisfaction grandissante des assurés et la perception d’une certaine confusion dans l’industrie, a affirmé Bertrand Vary, président de l’Association des experts en sinistre indépendants du Québec (AESIQ), lors de la Journée de l’assurance de dommages 2015.vary_bertrand_articleCe dernier est aussi président du cabinet Laguë, Vary et Associés, en Montérégie. M. Vary reconnait qu’il y a place à amélioration, mais la situation n’est pas aussi dramatique que le portrait brossé par la Chambre de l’assurance de dommages le laisse entendre, dit-il.

« Dans un monde idéal, l’expert en sinistre connait absolument tout en plomberie, il est toujours disponible et il a réponse à toutes les questions. En pratique, ça n’est pas tout à fait le cas. Il y a des impondérables et il faut vivre avec », dit-il.

L’expert en sinistre est tenu de respecter les politiques de son commettant. « Nous n’avons pas à argumenter sur cette politique. Par conséquent, lors de la prise en charge d’un appel de sinistre, en ligne d’urgence ou autrement, si le commettant mandate un restaurateur en particulier, avec un mandat précis, nous nous devons de respecter cela, que nous soyons d’accord ou pas », indique M. Vary.

Par la suite, l’expert en sinistre doit intervenir dans le dossier en considérant les limitations de la police afin de suggérer les meilleures solutions, au meilleur avantage de l’assuré. « Nous allons toujours travailler et gérer nos dossiers avec les fournisseurs choisis par l’assureur », précise-t-il, en disant se réjouir de la volonté de l’ensemble des fournisseurs et des assureurs à se doter de meilleures pratiques.