Deux Canadiens sur cinq affirment être en mauvaise santé financière selon la dernière version de l’Indice Manuvie sur le bien-être financier. Les répondants affirment notamment être inquiets à propos de leurs dettes (82 %), ne pas épargner pour la retraite (60 %), être stressés (67 %) par leur situation financière. De plus, 83 % des personnes interrogées indiquent qu’elles ne sont pas prêtes financièrement à protéger leurs proches en cas de décès, maladie grave, invalidité, testament, etc.

« Nous voulons aider les Canadiens à vivre mieux et en santé. Traditionnellement, lorsque l’on s’intéresse au bien-être des personnes, on s’intéresse aux aspects physiques. Toutefois, au cours des dernières années, nous mettons davantage l’accent sur la santé émotionnelle, a affirmé Richard Payette, PDG de Manuvie Québec. Nos observations démontrent que le rôle du bien-être financier, qu’il soit bon ou mauvais, a un effet sur le bien-être général et est un facteur important qui contribue à aider les Canadiens à atteindre une santé émotionnelle positive. »

Un facteur de stress

Les Canadiens qui se considèrent en mauvaise santé financière ont indiqué, dans une proportion de 81 %, que les soucis d’argent sont « souvent » ou « parfois » un facteur de stress. De plus, ceux qui sont en mauvaise santé financière sont huit fois plus susceptibles d’éprouver un niveau élevé de stress et 49 % pouvant être « souvent » ou « parfois » distraits au travail.

En revanche, les Canadiens en bonne santé financière sont plus susceptibles de parvenir à prendre leur santé en main selon l’indice de Manuvie. Ceux dont le bien-être financier est faible sont près de cinq fois plus susceptibles de ne pas se livrer à des activités santé. Les Canadiens qui se disent en bonne santé financière sont plus susceptibles d’affirmer qu’ils sont en excellente (25 %) ou en bonne (45 %) santé physique.

Régimes collectifs et bien-être

De plus, les employeurs qui offrent des régimes collectifs ont une incidence sur le bien-être financier et la santé de leurs employés. Ceux qui sont en bonne santé financière sont plus susceptibles d’avoir un régime collectif d’épargne-retraite (65%) et d’avantages sociaux (79 %) que ceux qui sont en mauvaise santé financière (42 % et 58 % respectivement). En outre, ceux qui ont un régime d’assurance collective sont plus susceptibles d’obtenir une meilleure cote selon l’indice de stress (56 %) que ceux qui n’en ont pas (48 %).

« Les employeurs jouent un rôle important dans le bien-être de leurs employés, aussi bien sur le plan physique et mental que sur le plan financier. Leurs actions peuvent influencer positivement le niveau de mobilisation et de productivité de leurs équipes, ce qui peut influer à long terme sur le chiffre d’affaires », conclut M. Payette.