Plus d’un quart des Québécois (27%) qui ont expérimenté l’économie de partage, en louant leur résidence ou en transportant des passagers contre rémunération, ont subi un sinistre impliquant leur voiture ou leur habitation. Et parmi les personnes ayant ainsi arrondi leurs fins de mois, près d’une sur deux (44%) n’avait pas averti son assureur.



Ces données inédites sont tirées d’un sondage Léger commandé par la Chambre de l'assurance de dommages (ChAD) réalisé du 16 au 18 mai 2016 auprès de 1 004 Québécois(es). 

Popularité de l’économie de partage

« Dès qu’un changement survient dans l’utilisation de sa résidence ou de son véhicule, il faut contacter son agent ou son courtier, souligne Maya Raic, présidente-directrice générale de la ChAD. Certains consommateurs craignent une hausse de prime s’ils déclarent des activités liées à l’économie de partage, mais en cas de sinistre, ils éviteront beaucoup d’ennuis s’ils ont avisé au préalable leur représentant en assurances. »

La popularité de l’économie de partage au Québec ne se dément pas. Sans surprise, elle trouve particulièrement écho chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans. Plus d’un répondant sur cinq (21 %) de cette tranche d’âge a déjà expérimenté cette pratique comparativement à 13% chez les 25 à 34 ans. 

Les changements doivent être signifiés

Autre donnée qui ressort du sondage : près de trois personnes sur cinq (57%) ne font pas réévaluer la valeur de leurs biens à l’approche de leur renouvellement d’assurance. Ainsi, pour bien accompagner les consommateurs, la ChAD a préparé deux formulaires comportant 10 questions à se poser avant de renouveler sa police d’assurance automobile ou habitation.

On y apprend notamment qu’un nouveau conducteur utilisant votre véhicule ou l’arrivée d’un animal de compagnie dans votre résidence font partie des changements qui doivent être signifiés à son agent ou son courtier. Signes des temps, des points spécifiques de l’aide-mémoire portent sur l’usage de la voiture ou du logement lié à l’économie de partage.