Le groupe de droits des investisseurs FAIR Canada a soulevé certaines questions à propos de la protection qu’offre le régime de régulation canadien contre les fraudes d’investissements. Dans un rapport rendu public le 11 août dernier, FAIR note que le Canada a besoin d’une structure nationale pour collecter, suivre et rapporter les plaintes reliées aux fraudes. Le rapport note aussi qu’une portion significative des fraudes aux titres implique des individus qui ne sont pas enregistrés, pourtant peu d’investisseurs individuels vérifient si leur conseiller est enregistré avant d’investir. « Le système de vérification actuel n’est pas aisé à naviguer pour les utilisateurs », indique FAIR.

L’organisation liste une pléthore de façons pour améliorer le système actuel et recommande, parmi d’autres choses, une meilleure collecte des données, une coordination plus adéquate entre les différents organismes de régulation et une aide plus grande aux victimes pour qu’ils puissent avoir accès à des recours.

« Nous avons trouvé un nombre limité d’information valide et accessible au public en ce qui a trait la régularité des fraudes au Canada. Nous sommes inquiets que personne n’ait d’estimé du montant des fraudes perpétrées au Canada, a commenté le directeur exécutif de FAIR Canada, Neil Gross. Sans cette information, c’est difficile d’évaluer si les investisseurs sont bien protégés. Les polices et les ressources des régulateurs ne peuvent certainement pas être améliorées sans données fiables. »