Marie Elaine Farley dit avoir une vision claire de l’avenir de la Chambre de la sécurité financière, après une année « vécue au rythme de nombreux débats et soubresauts ».

« Il nous faut changer, a-t-elle lancé lors d’une allocution prononcée mercredi lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme d’autorèglementation (OAR). Cela nous force maintenant à nous tourner vers l’avenir en prenant acte du passé pour tirer les conclusions qui s’imposent. »

Mme Farley a ajouté que le législateur québécois avait renouvelé le mandat de la Chambre. Elle interprète d’ailleurs le tout comme une reconnaissance de la valeur et de la contribution de l’OAR dans la société.

« En somme, il admet que les intermédiaires – et le public – méritent un système d’autorèglementation dans notre industrie. Nous avons donc l’obligation – collectivement – de lui démontrer qu’il a bien fait de préserver ce modèle », a poursuivi la PDG.

« Une reconnaissance primordiale ! »

Elle a souligné que la Chambre doit maintenant obtenir la reconnaissance qui lui est due en tant qu’organisme professionnel « Ne donne-t-elle pas aux consommateurs l’assurance qu’ils obtiendront les meilleurs services ? Ce sceau d’approbation contribue à développer, à maintenir et à préserver la confiance du public envers les services et les conseils qu’offrent ses professionnels », a dit Mme Farley.

André Di Vita, président du conseil d’administration, a aussi livré un discours sur le professionnalisme des membres de la Chambre. « Il ne s’agit pas de se dire professionnel pour l’être automatiquement. Il faut une infrastructure pour encadrer le professionnalisme, pour le promouvoir et pour le soutenir. Il faut des gens comme vous pour l’incarner. La mission première de la Chambre est de protéger le public. Elle le fait en défendant les valeurs du professionnalisme et en fournissant aux membres tous les outils nécessaires pour s’élever au rang de professionnel des services financiers. »

Délais d’enquête diminués

La Chambre a aussi profité de son assemblée générale annuelle pour faire le point sur ses processus d’enquête. Marie Elaine Farley a révélé que le délai moyen des dossiers en enquête a diminué de 30 % au cours des trois dernières années.

De plus, en 2017, 608 décisions ont été rendues par le syndic de la Chambre au terme d’enquêtes qu’elle a effectuées. Il s’agit d’une augmentation de près de 50 % comparativement à 2014. Enfin, les résultats de 2017 montrent une augmentation de 30 % des décisions rendues par le comité de discipline comparativement à 2014, pour un volume similaire de plaintes disciplinaires à traiter.


La stratégie de Marie Elaine Farley

La PDG de la Chambre a livré un entretien exclusif au Journal de l’assurance, réservé exclusivement aux abonnés de son édition papier. Elle y explique sa stratégie pour mieux faire connaitre l’organisme d’autorèglementation auprès de l’industrie et du public. Pour vous abonner, cliquez ici.