Pour diminuer le nombre de réclamations de vol automobile, ING paiera l’installation du modèle de base du dispositif de Repérage Boomerang sur les voitures de certains clients. ING paiera également leurs frais de service mensuels, et ce, dès le début de 2007.Le territoire et le modèle de voiture de l’assuré détermineront si l’assuré est accessible ou pas à l’installation gratuite du dispositif.

« Les véhicules sur lesquels on exige l’installation du Boomerang sont ceux qui n’ont pas d’anti-démarreur ou encore qui sont parmi les marques de voitures les plus volées, a révélé Bernard Tremblay, vice-président actuariat pour le Québec chez ING. L’exigence porte pour certains modèles, dans certains territoires et pour certaines années. »

Les véhicules dont la prime B3 est plus élevée que la moyenne pourront aussi recevoir le système.

Vols le long de la 20

Les voleurs d’autos s’attaquent maintenant aussi aux régions périphériques de la métropole.

« On couvre la grande région de Montréal avec cette entente, mais on suit l’autoroute 20. Nous sommes en train de réviser la liste et nous hésitons à savoir si on doit y ajouter Drummundville ou pas, car on commence à y voir quelques vols de voiture. On suit l’évolution des voleurs », souligne M. Tremblay.

En plus d’offrir à ses assurés une sécurité accrue contre le vol, M. Tremblay souligne que cette entente facilitera les relations des courtiers avec le client.

« L’entente nous permet aussi de promouvoir la prévention du vol auto. En installant un système, on élimine un vol. Ce qu’on économise sur les vols, on le réinvestit en installant des dispositifs Boomerang. Nous assurons déjà des clients qui ont de tels dispositifs et on voit qu’on sauve de l’argent », spécifie-t-il.

Plutôt que donner un rabais aux assurés qui ont un dispositif Boomerang, ING préfère maintenant payer l’installation du dispositif et les frais de service, vu le bon taux de repérage des véhicules volés. Les clients qui ont déjà un dispositif continueront de profiter du rabais. Les nouveaux clients d’ING admissibles auront aussi le choix entre les deux options.

« Le vol automobile est un problème important pour lequel nous payons beaucoup de réclamations, surtout pour les voitures haut de gamme. Nous avons donc décidé de faciliter la tâche à nos assurés, qui hésitaient souvent à faire installer un tel dispositif, vu son coût. Ceux qui avaient des voitures de luxe étaient plus faciles à convaincre, mais c’était plus difficile pour ceux qui avaient une voiture intermédiaire », indique M. Tremblay.

Par ailleurs, M. Tremblay révèle que les voleurs ciblent de plus en plus certains véhicules dans des endroits moins accessibles.

« Si quelqu’un a un Hummer à Saint-Georges-de-Beauce, nous lui offrirons le Boomerang. Ce n’est pas un endroit où il y a beaucoup de vols, mais un Hummer attirera l’attention. Les voleurs peuvent être intéressés à s’y rendre juste pour le modèle. On voit de plus en plus de vols ciblés de la sorte. Par exemple, les deux seuls Hummer d’une même localité peuvent être volés le même soir. C’est pourquoi nous étendons notre offre aux véhicules plus rares. En agissant ainsi, notre but est de rendre accessible l’installation du Boomerang aux véhicules très à risque en dehors de leurs zones habituelles », mentionne M. Tremblay.

Des ventes en hausse

Freddy Marcantonio, directeur du développement des assurances et distribution stratégique pour Repérage Boomerang, croit que cette entente permettra à son entreprise de vendre plusieurs dispositifs de repérage, sans dévoiler ses objectifs pour 2007. M. Marcantonio souligne cependant que 20 % des véhicules qui sont équipés de dispositifs Boomerang sont assurés avec ING, soit un peu plus de 30 000 véhicules.

« Cette entente est vraiment une innovation dans la gestion du portefeuille de risque du courtier et ce sont les courtiers d’ING qui en bénéficieront. Le programme sert vraiment à protéger les profits contingents des courtiers d’ING », affirme-t-il.