Interpellé sur la distribution par Internet sans représentant en marge du cocktail du Conseil des professionnels en services financiers (CDPSF), Alain Paquet, ancien ministre des Finances du Québec, a confié au Journal de l’assurance qu’il y voyait un danger.

« C’est pourquoi il faut trouver le bon encadrement », a-t-il répondu à une question sur les doléances des conseillers. Les conseillers qualifient cette avenue de deux poids, deux mesures, en matière d’obligations de déontologie.

« Pas nécessairement la bonne chose pour eux »

Internet sans représentant décuple les possibilités où les gens cliqueront sur une touche pour obtenir un produit d’assurance, prévoit-il. « Les assureurs se disent que c’est ce que les gens veulent. Mais ce n’est pas toujours ce que les gens veulent entendre qui est nécessairement la bonne chose pour eux. »

La complexité des produits d’assurance

Dans la mesure où les produits d’assurance sont complexes, poursuit-il, les assureurs devront s’assurer d’avoir les bons outils technologiques pour appuyer l’offre par Internet. La couverture peut selon lui différer entre deux produits en apparence similaire, rappelle-t-il.

« Les produits tous risques ne couvrent pas tous la même chose. Les gens peuvent en conclure autrement et croire qu’ils sont couverts pour un élément en particulier, alors qu’ils ne le sont pas. »

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