La compagnie canadienne d'assurance-vie ivari s’est retrouvée dans une situation embarrassante lorsque les utilisateurs de Twitter l’ont confondue avec une société française spécialisée dans la reconstitution des cheveux, Ivari International.

C’est un article publié sur le blogue Gawker en mai dernier qui évoquait en premier le nom d’Ivari international. Le texte présentait en effet la société française comme étant possiblement derrière la fameuse chevelure du candidat républicain à la Maison Blanche, une allégation niée depuis par la société française.

« Qu'est-ce qu’il se passe ? »

Une fois l'article publié, certains utilisateurs des médias sociaux ont confondu les comptes de la compagnie d'assurance Ivari avec celui de la société, pensant que @ivari_Canada y était en quelque sorte affiliée, et créant par la même une situation pour le mois cocasse.

« Au début, nous nous demandions simplement « Qu'est-ce qu’il se passe ? ». Après quelques recherches, nous avons pensé que la meilleure chose à faire était de la prendre avec humour,  mais aussi de s’assurer que les gens comprennent bien qu’il ne s’agit pas de la même société », confie Suzzette Chapman, vice-présidente du marketing et de la stratégie pour Ivari, dans un entretien à The Insurance and Investment Journal, une publication sœur du Journal de l’assurance.

Tweets colorés

Mme Chapman déclare qu’ivari a trouvé la confusion très drôle, recevant quelques tweets « colorés », mais soulignant aussi avoir reçu des tweets que la société ne veut pas voir rattachés à son image.

« Nous avons arrêté d’utiliser le mot-clic #ivari et avons commencé à utiliser #ivariinsurance spécifiquement, de façon à éviter toute confusion », précise-t-elle.

« Au début, les tweets @ivari_Canada faisaient beaucoup rire l’équipe de marketing. Nous sommes maintenant choqués par les tweets fusant de toutes parts. Nouvellement rebaptisée, ivari a mis au point des stratégies pour élargir encore plus son audience et pour accroître sa présence sur les médias sociaux », explique encore Mme Chapman.