Selon une étude réalisée par Royal Lepage, les milléniaux ont de plus en plus de difficulté à mettre des sous de côté pour faire une mise de fonds en vue de l’achat d’une propriété, et ce, à travers tout le Canada.

Dans la région du Grand Montréal, ces acheteurs potentiels doivent de plus en plus solliciter du soutien financier auprès des membres de leur famille pour pouvoir acheter une première maison.

Étant donné que l’estimation de la valeur des maisons augmente plus rapidement que la masse critique des milléniaux est en mesure d’économiser, de nombreux acheteurs de ce segment démographique attendent en marge du marché dans l’espoir d’associer leurs revenus avec ceux d’un partenaire de vie potentiel ou ils demandent à leurs parents de les aider », explique David Tardif, courtier immobilier à l’agence Royal LePage Altitude.

Royal Lepage attribue la situation à une concurrence accrue dans le secteur, des offres multiples et des bas niveaux d’inventaires qui ont poussé la montée des prix à un niveau au-delà des moyens de cette tranche d’âge. Dans son étude, Royal Lepage s’est concentrée sur les milléniaux de 25 ans et plus.

Inégalités ailleurs au Canada

Les milléniaux font aussi face à des écarts importants en ce qui concerne les propriétés qu’elle peut s’offrir dans les grandes villes canadiennes. Selon Statistique Canada, leur salaire médian est de 38 148 $. Cette génération a typiquement un seuil budgétaire maximal de 203 246 $ pour acheter une propriété.

Royal Lepage affirme aussi que le pouvoir d’achat des milléniaux a été réduit de 16,5 %. Cela représente en montants absolus un peu plus de 40 000 $. Selon le courtier immobilier, cette réduction s’explique en grande partie par les limitations mises en place par le gouvernement fédéral quant à l’accès à la propriété.