Une étude de Great-West destinée à évaluer le degré de connaissance des Canadiens envers l’assurance contre les maladies graves révèle que 55% d’entre eux ne pourraient assumer leurs frais de subsistance en cas de maladie sérieuse.

Les chercheurs expliquent que la grande majorité des Canadiens n’ont pas établi de programme financier pour faire face. Plusieurs éprouveraient des difficultés financières en cas de maladie grave. Par exemple, 62 % des travailleurs devraient s’endetter, retarder la retraite ou opter pour un logement plus petit.

« Les Canadiens sont généralement mal à l’aise quand vient le temps d’envisager l’impact d’une maladie grave. Ils ont une certaine compréhension du risque, mais ne sont pas sensibilisés ni préparés à l’impact financier », affirme Kelly Swanson, vice-présidente adjointe, marketing, produits d’assurance, pour Great-West et ses filiales, Canada-Vie et London Life.

Le manque de préparation des Canadiens va au-delà de l’argent. Trois personnes sur quatre disent ne pas être prêtes, tant physiquement et émotionnellement que financièrement, à faire face à une maladie sérieuse qui surviendrait dans la famille.

La recherche réalisée en septembre par la firme Head Research a sondé 1786 Canadiens. Les répondants disent connaître peu de choses sur l’assurance contre maladies graves.