L’étude de HEC Montréal pour le compte de la Chaire de recherche Industrielle Alliance sur les enjeux économiques des changements démographiques a été réalisée à l’aide du modèle COMPAS.

On s’en sert pour projeter, par tranche d’âge, le risque d’une personne de finir sa vie en institution, de même que le nombre d’années où les soins seront requis.

L’étude visait notamment à mesurer l’intérêt de la population pour des produits d’assurance santé plus ciblés. « La connaissance des produits est très limitée, tout comme la connaissance des risques », indique son auteur, le professeur Pierre-Carl Michaud.

« En moyenne, ça donne à peu près les risques que l’on connait par l’entremise des calculs actuariels, mais entre les différentes catégories de répondants, il y a vraiment de très grandes variations », dit-il.