Dans le rapport intitulé Women. Fast forward. The time for gender parity is now, Ernst & Young (EY) milite pour une plus grande parité entre les hommes et les femmes, en mettant notamment en avant les conclusions des recherches récentes.

Le premier enseignement c’est qu’il y a une corrélation positive entre le PIB par habitant et l'égalité des sexes. En fait, l'augmentation du taux de participation de la main-d'œuvre féminine aurait un impact net positif sur le PIB dans les pays en développement et développés. À titre d’exemple, le PIB de l'Inde pourrait augmenter d'environ 27%.

Par ailleurs, la main-d'œuvre féminine contribue à la fois directement et indirectement à des gains de productivité. Les gains indirects proviennent de leur investissement dans les domaines de la santé, de l'éducation, ou encore du bien-être de leurs enfants. Les gains directs pourraient être très élevés aussi. Dans de nombreux pays, les recherches misent en avant par EY montrent que la productivité augmenterait de 3% à 25% grâce à une meilleure participation de la main-d'œuvre féminine.

Un meilleur équilibre entre les sexes entrainerait aussi de meilleures performances financières. De 2005 à 2014, les résultats des conseils d’administration qui comptent un pourcentage de femmes plus élevé que la moyenne, ont surpassé ceux dont le pourcentage de femmes est inférieur à la moyenne.

De plus, les dernières études citées par EY montrent que les entreprises avec plus de femmes dans le leadership mettent plus l’accent sur la gouvernance d'entreprise, la responsabilité, le dynamisme et la pénétration du marché.

Enfin, une des dernières conclusions prouve que lorsque les femmes sont élues dans des pays instables, l’économie de ces pays-là connait une croissance significative par rapport aux résultats enregistrés sous le mandat de chefs masculins.