Le Vérificateur général de l’Ontario a exprimé quelques craintes vis-à-vis la supervision que fait la Commission des services financiers de l’Ontario (FSCO) des agents d’assurance vie en Ontario. Dans son rapport annuel, la vérificatrice générale Bonnie Lysyk qualifie de « faible » cet encadrement. De nombreux délais entourant les plaintes formulées à l’encontre des agents, ainsi que des enquêtes qui se terminent avec peu de coercition expliquent son verdict.

La vérificatrice générale s’est dite particulièrement alarmée que le système de certification du FSCO ne s’assure pas que les agents en assurance détiennent bel et bien une assurance erreurs et omissions, comme ils en sont obligés. « Nous avons constaté que certains agents ont pu pratiquer pendant un à trois ans sans en détenir », écrit-elle dans son rapport. Le renouvellement des permis des agents ayant déjà été sanctionnés en discipline, qui ont fait faillite, ou qui ont un passé criminel, pose aussi problème, révèle-t-elle.

Après la publication du rapport, la Commission des services financiers de l’Ontario a commenté la situation. Elle a assuré qu’elle se pencherait sur les problèmes décelés par la vérificatrice générale.