La restructuration organisationnelle des activités d’assurance collective de Desjardins sécurité financière (DSF), en janvier dernier, a contribué en grande partie à la hausse des ventes de l’assureur sur le marché canadien.Cette réorganisation a porté André Simard au poste de vice-président aux ventes, assurance pour les groupes et les entreprises pour tout le Canada. M. Simard était, jusqu’en janvier 2006, le vice-président pour la région du Québec, exclusivement.

À cet effet, M. Simard explique que pendant une quinzaine d’années, et ce jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle structure, les activités d’assurance collective de DSF étaient effectuées par l’entremise de deux structures parallèles.

L’une était chargée des activités au Québec, tandis que l’autre l’était pour le reste du Canada. Cette double structure était l’héritage de la fusion, en 1994, entre Assurance vie Desjardins et l’assureur canadien Laurentienne-Impérial, qui avait donné naissance à Desjardins-Laurentienne, l’ancêtre de DSF, explique M. Simard.

Cette manière de faire avait pour effet de dupliquer les fonctions d’administration des contrats, de paiement des prestations, de tarification et des ventes, explique M. Simard.

« En plus de ne pas être efficace, cette organisation nous rendait la tâche difficile lorsque nous tentions de convaincre les cabinets d’actuaires conseils et des courtiers que nous étions un assureur national capable de bien servir leurs clients d’un océan à l’autre », explique M. Simard.

« Certains m’ont fait remarquer que je ne pouvais leur offrir une garantie quant aux services que recevraient les employés de leurs clients nationaux à Calgary, car cette région ne relevait pas de moi », dit-il.

La fusion des régions devenait donc la voie à retenir. « En plus d’améliorer significativement notre efficacité opérationnelle, notre nouvelle structure nous a permis de mettre en commun les façons de faire des deux régions et de conserver les meilleures, ce qui a rapidement rapporté les résultats escomptés, soit une augmentation significative de nos ventes à l’extérieur du Québec», explique-t-il.