Mais pour tirer le meilleur parti de ces occasions d’affaire, La Survivance devra encore gagner en efficacité, convient Richard Gagnon.De grands enjeux attendent La Survivance. Après avoir passé 10 ans à bâtir son réseau de conseillers indépendants, elle doit le conserver dans un contexte de relève difficile. « Nous regarderons comment aider davantage nos partenaires agents généraux à recruter », révèle Richard Gagnon.

« Je dois m’assurer d’avoir les mêmes frais que mon concurrent pour un même produit. »

Pour atteindre cet objectif, La Survivance devra réviser régulièrement ses méthodes de travail. En outre, et c’est le lot de n’importe quelle petite entreprise, elle doit réaliser plus avec la même équipe. « Pour être rentable, il ne faut pas doubler son équipe lorsque l’on double ses ventes », illustre M. Gagnon.

Pour sa part, l’équipe de La Survivance n’a pas changé malgré la croissance des dernières années. Les vice-présidents demeurent Luc Bergeron à l’actuariat, Marc Borduas aux finances, Tony DiSalvo à la tarification et Stéphane Rochon au développement. La Survivance compte aussi un directeur pour la technologie et un autre pour les ressources humaines.

Gestionnaire de 51 ans, Richard Gagnon a un parcours qui ne le prédestinait pas à l’assurance. Tour à tour directeur général d’un hôpital de la région de Québec pendant 10 ans et directeur général de la Chambre des notaires, M. Gagnon a fait ses premières armes à La Survivance en siégeant à son conseil d’administration.

Il y a près de cinq ans, M. Gagnon s’est vu offrir de succéder à Jean Bouchard, pour remplir un mandat de croissance et de développement. M. Bouchard avait joué un rôle de redresseur et de consolidateur des assises financières de la mutuelle, rôle dont il s’est acquitté avec succès, rappelle Richard Gagnon.