En 2014, le coût moyen d’un achat de rentes avec transfert des engagements pour un régime de retraite à prestations déterminées (PD) a été généralement stable sur cinq marchés clés (Canada, États-Unis, Irlande, Royaume-Uni, Pays-Bas), selon l’indice mondial Mercer sur l’achat de rentes. Toutefois, des variations importantes sont survenues d’un marché à un autre.

Ainsi, au Canada, la prime à l’achat de rentes avec transfert des engagements correspondait à 105 % des passifs comptables d’un régime en décembre 2013, et elle avait diminué à 103 % en juin 2014. Ainsi, le premier semestre de 2014 semble avoir été le moment idéal pour les régimes pour réaliser une transaction, du point de vue de l’incidence sur les états financiers de l’entreprise, car les coûts relatifs ont augmenté pendant le reste de l’année : ils ont approché des 110 % en raison de la variation des écarts pour risque de crédit et de la tarification plus prudente de la part des assureurs.

Le marché est toutefois demeuré actif tout au long de 2014, les achats de rentes s’élevant à environ 2,5 milliards de dollars canadiens (G$), et surpassant le record précédent de 2,2 G$ établi en 2013. Mercer prévoit une croissance de la demande de rentes, alors que les répondants de régimes continuent de rechercher des moyens de réduire les risques liés à leur régime de retraite.

En mars 2015, Mercer a agi comme société-conseil pour la première transaction de transfert du risque de longévité lié à un régime de retraite canadien; elle a été conclue entre Bell Canada et la Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie. « À 5 milliards de dollars canadiens, elle constitue la plus importante transaction de transfert de risques liés à un régime de retraite de l’histoire du Canada, précise Benoît Hudon, membre du partenariat et responsable de l’innovation au sein du domaine Retraite – Canada de Mercer. Cette solution novatrice de gestion du risque de longévité témoigne d’une tendance croissante à réduire les risques associés au passif des régimes de retraite. »