ING Canada attribue la hausse du nombre de ses risques assurés et de son volume de primes aux bonifications qu’il a apportées à certains de ses produits et services d’assurance aux particuliers, dans la période de 18 mois se terminant à la fin du premier trimestre 2007.En attendant sa prochaine acquisition, ING Canada prévoit que l’amélioration de ses produits soutiendra sa croissance organique, au cours des prochaines années.

Cette croissance se manifeste d’ailleurs dès maintenant. Les primes directes qu’a souscrites l’assureur au cours du premier trimestre 2007 ont totalisé 854 millions (M$), contre 812,5 M$ à la période correspondante de 2006, ce qui représente une hausse de 5,1 %.

En assurance des particuliers, les primes ont bondi de 8,5 % entre le premier trimestre 2007 et le premier trimestre 2006, tandis qu’elles ont reculé de 2% en assurance des entreprises, au cours de la même période. Par ailleurs, le nombre de risques assurés a dépassé 950 000 au cours du premier trimestre 2007, soit une augmentation de 3,9% par rapport au premier trimestre de 2006.

Même si le nombre plus élevé de risques assurés a eu un impact positif sur la croissance du volume des primes, celle-ci a été ralentie par une réduction moyenne de 4,1 % des primes d’assurance automobile des particuliers au Canada.

Le président et chef de la direction d’ING Canada, Claude Dussault, énumère les bonifications apportées.
« Au cours des 12 à 18 derniers mois, nous avons lancé le programme zéro déductible, le programme contre le vol d’identité. Le pardon d’accident a été lancé en Ontario en 2005. Ces programmes ont bien fonctionné.

Quand nous lançons un nouveau produit, il faut compter la durée de renouvellement, soit 12 mois, avant que son apport se reflète dans nos résultats. C’est ce que nous avons vu au premier trimestre », a affirmé M. Dussault.

Par ailleurs, M. Dussault parle de la fin des bénéfices et des rendements records. « Nous savions que nous ne pourrions pas soutenir un rendement sur l’avoir des actionnaires de 35 % ou de 39 % à long terme. Ce qui est remarquable, c’est que notre rendement soit supérieur à 20% en 2006, alors que le total d’industrie est de 16%, et que celui de 20 % affiché par les banques est perçu comme spectaculaire », explique M. Dussault.

Quant à l’année 2006, elle a été marquée chez ING par une diminution des résultats techniques, qui sont passés de 537 M$ à près de 404 M$ en un an, ce qui a eu pour conséquence de réduire la rentabilité de l’assureur. Les revenus de placement ont baissé de plus de 30 M$ à 476 M$ en 2006, en raison notamment de conditions moins favorables dans les marchés boursiers, entre 2006 et 2005. Cette tendance s’est poursuivie au cours des trois premiers mois de 2007.