Les données colligées par le Bureau d’assurances du Canada confirment une hausse significative des dommages liés aux dégâts d’eau en assurance habitation.Les dommages par l’eau représentaient, en 2005, 44% de l’ensemble des indemnités payées en assurance habitation, selon l’organisme. « À titre de comparaison, ces mêmes dommages ne totalisaient que 21% de l’ensemble des indemnités payées en 2001 », déclare Alexandre Royer, conseiller en affaires publiques.

M. Royer tient à préciser que les données du BAC ne représentent que 80% du marché québécois de l’assurance de dommages. « Contrairement à l’assurance automobile, l’assurance habitation n’est pas obligatoire, dit-il. Conséquemment, les assureurs ne sont pas obligés de publier des données sur ce type de couverture. C’est pourquoi certains assureurs ne nous les font pas parvenir. »

M. Royer indique que les dommages par l’incendie sont demeurés plutôt stables entre 2001 et 2004, représentant près du tiers des sommes versées en indemnités. Quant aux pertes liées au vol, elles seraient en déclin : « Elles totalisaient, pour la période 2001-2002, près de 20% des indemnités payées, pour ensuite diminuer jusqu’à 12% en 2005, ajoute-t-il. Les données du Service de police de Montréal indiquent également une diminution du nombre d’introductions par effraction dans les résidences de 16% au cours de la période 2001-2004 (le rapport de 2005 n’étant pas disponible). »

Le porte-parole du BAC mentionne que l’on recense une introduction par effraction dans les résidences à toutes les 13 minutes, au Québec. En 2004, 39 000 unités d’habitation ont été visitées par des cambrioleurs.