Le Comité des dirigeants de vente du Québec (CDVQ) veut attirer de nouveaux membres et ainsi élargir sa portée auprès des compagnies de fonds communs. Jusqu’à maintenant, le CDVQ était principalement constitué de représentants de compagnies d’assurance vie.Le CDVQ s’est d’ailleurs doté d’un nouvel exécutif au cours des dernières semaines. Solange Blais, vice-présidente régionale pour le Québec chez Transamerica Vie du Canada, est la nouvelle présidente de l’exécutif. Elle est appuyée à la vice-présidence par Stéphane Rochon, de La Survivance. Hélène Nadeau, de Services financiers Mackenzie, et Pierre Hallé, de SSQ Groupe financier qui agissent comme directeurs. Madeleine B. Lafontaine, de Transamerica, fait aussi partie de l’exécutif en tant que trésorière. Le président sortant, Richard Charrette, d’Empire Vie, reste membre de l’exécutif comme conseiller spécial.

Le CDVQ est un organisme sans but lucratif qui existe depuis 20 ans. Il réunit divers leaders des compagnies de services financiers autour d’une même table, où ceux-ci discutent de différents sujets, que ce soit sur la formation, la conformité, la divulgation et la rémunération entre autres.

« Ça nous permet de demeurer à la fine pointe de l’information en ce qui a trait au marché financier. C’est souvent là qu’on se met au courant des derniers changements législatifs », révèle la nouvelle présidente du Comité, Solange Blais.

Le CDVQ reçoit aussi régulièrement des invités lors de ses réunions. Mme Blais dit aussi souhaiter voir l’Autorité des marchés financiers participer à ces rencontres dans un futur proche.

« Nous n’avons pas de pouvoir de décision et nous ne pouvons pas dicter de nouvelles règles législatives. On peut cependant influencer celles-ci en donnant notre opinion. Nous y avons des discussions intéressantes et c’est une excellente occasion de faire du réseautage, puisque nous avons une quarantaine de membres », fait valoir Mme Blais.

La nouvelle présidente veut poser des actions concrètes lors de son premier mandat. « Je veux être plus active dans l’industrie et être plus proche de ses enjeux. Ça rejoint le rôle du CDVQ, qui est d’être à l’affût de ce qui se passe et de faire circuler l’information », dit-elle.