« A ceux qui ne sont pas ici, que manquez-vous? Quelque chose de très important pour un professionnel : l’occasion d’être connecté sur le milieu professionnel dans lequel nous travaillons afin de s’y ressourcer. »Voilà le message qu'André Di Vita a voulu lancé aux gens de l'industrie qui n'ont pas eu l'occasion de participer au Congrès 2010 de l'assurance et de l'investissement, qui se tenait le mardi 9 novembre dernier, au Palais des Congrès de Montréal.

M. Di Vita, le vice-président régional des ventes, section des agents généraux, Québec et Atlantique de L'Industrielle Alliance, avait été invité à présenter une synthèse de la journée lors de la conférence de clôture.

Il a rappelé comment il était important de se ressourcer par le biais d'un tel rassemblement, ajoutant qu'il n'y a pas de croissance professionnelle s'il n'y a pas de croissance personnelle. Or, le Congrès apporte quelque chose de positif dans notre croissance personnelle, a-t-il dit, qu'on soit assureur, agent général ou conseiller.

Il a donné en exemple le message du conférencier Jean-François Archambault, de la Tablée des chefs, lors du banquet. Il a osé sortir de sa zone de confort tout en se donnant une responsabilité sociale importante: celle de donner à manger à des gens du Québec qui ne mangent pas.

André Di Vita a invité l'industrie à faire de même : il faut oser la croissance, et cela nécessite d'abord de quitter sa zone de confort. Cette fameuse zone qui lui fait penser au syndrome du thermostat, dit-il. En le réglant entre 18 et 21, on se sent à l'aise! Il faut plutôt en sortir et se placer en position méta : celle de l'observateur, qui prend du recul, pour saisir un point de vue neutre, plus abstrait, moins impliqué sur une situation, sur ses propres émotions ou ses pensées.

Le Congrès a montré un élément nouveau, a dit M. Di Vita : « Outre les deux certitudes dans la vie que sont les taxes et le décès s'ajoute maintenant dans l'industrie une troisième, la conformité. » Paraphant Voltaire, M. Di Vita a lancé aux participants : « Si vous ne vous occupez pas de la conformité, elle s'occupera de vous! » Il a ainsi salué les efforts des membres de CAILBA, l'association des agents généraux au Canada, qui, par le biais d'une initiative nouvelle et dévoilée au Congrès, entendent prendre en mains leur destinée en matière de conformité. (Voir texte en page 28.)

Plutôt que de voir cette conformité comme un obstacle à la croissance, il faut y voir une occasion de passer à un niveau supérieur, affirme André Di Vita.

« Le Congrès a ainsi servi à voir comment nous agissons dans l'industrie, et je peux dire que l'industrie progresse », a conclu M. Di Vita.

La participation au Congrès lui donne raison : quelque 1 725 personnes ont foulé l'entrée du Congrès pour participer à l'une ou l'autre des nombreuses activités au cours de la journée et pour explorer comment oser la croissance.