Moins d’un pour cent des courtiers traitent avec des assureurs en ligne. Dans un environnement où 71 % des consommateurs exigent une réponse rapide, les cabinets devront déployer des moyens égaux à ceux des directs s’ils veulent maintenir leurs parts de marché.Comme tous les secteurs économiques, le courtage d’assurance de dommages est frappé par une tendance lourde : les consommateurs achètent sur Internet non seulement des biens, mais de plus en plus de services. Comment se préparer à desservir le consommateur qui voudra contracter ses assurances auto et maison sur Internet dès maintenant?

Lors de la Journée de l’assurance de dommages 2013, le PDG du cabinet de Technologie Keal, Pat Durepos, a rappelé à quel point la rapidité devient de plus en plus importante dans le courtage d’assurance de dommages. Le courtage pourra relever ce défi s’il se dote d’une technologie égale à celle des directs.

« Aucun courtier n’offre un accès 24 heures par jour et 7 jours semaine, que ce soit via un centre d’appels, un site Web ou un appareil mobile, a dit M. Durepos. Les directs offrent ces outils depuis une dizaine années. »

Les technologies sont sous-utilisées dans le réseau du courtage, a poursuivi M. Durepos. Même si à peine 1 % des courtiers transigent en ligne, il a constaté que moins de 50 % des courtiers travaillent dans un environnement sans papier. Moins de 20 % des courtiers intègrent leur téléphonie et enregistrent leurs appels comme le font les directs.

Plus encore, des transactions comme les modifications de polices accaparent 24 % de leur temps et ne procurent aux cabinets qu’un pour cent de leurs revenus.

Il faut automatiser, a lancé le PDG de Keal. « Les courtiers perdent des parts de marché aux mains des directs, dans l’assurance aux particuliers. Le nombre de courtiers diminue sans cesse. La rentabilité des cabinets qui restent est menacée par les couts élevés. Les tendances de parts de marché ne changeront que si nous savons maitriser les efficiences et saisir les opportunités qu’offre la technologie », dit M. Durepos.