Selon les données publiées par la société Shaw Sabey établie à Vancouver, plus de la moitié des soumissions d'assurance liées à l’usage commercial de drones concerneraient des prises de vues et tournages commerciaux.

Ainsi, les utilisateurs d’UAV (véhicule aérien non habité) ont déclaré dans 36 % des cas un usage lié à des prises de photographies commerciales. L’usage de drones comprend également des tournages commerciaux (29 %), des inspections aériennes (14 %), de la cartographie commerciale et d'arpentage (12 %), des services agricoles (7 %) ou encore, des opérations de surveillance (3 %).

82 % des soumissions liées à un usage commercial

L’étude de Shaw Sabey montre par ailleurs que la plupart des soumissions effectuées visent des activités commerciales, l’usage récréatif ne concernant que seulement 18 % des soumissions.

De plus, alors que la valeur moyenne d’un drone s’élève à 3861 $, seuls 9% des exploitants possèderaient une licence de pilote.

« En tant que marché émergent, les drones commencent à peine à montrer leur plein potentiel, avance Jeffrey McCann vice-président, stratégie numérique, chez Shaw Sabey. De toute évidence, les drones sont mis à profit principalement pour leur capacité à capturer des prises de vue difficilement réalisables et normalement très coûteuses. »

Deux obstacles majeurs limitent encore leur utilisation

L’étude de Shaw Sabey révèle également qu’il existe aujourd’hui deux obstacles majeurs limitant l’usage commercial des drones dans le ciel canadien : le minimum requis de 100 000 dollars d'assurance en responsabilité civile et l’obtention d’un permis de vol spécial délivré par Transports Canada.

Concernant le montant en responsabilité, il s’élève à 100 000 dollars - soit le minimum requis par Transports Canada - dans près de la moitié des cas (48 %). Il est de 1 millions de dollars dans 25 % des cas, de 500 000 dollars (17 %), de 2 millions de dollars (7 %) et enfin, de 5 millions de dollars dans de rares situations (2,5 %).