Le Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec (RCCAQ) se dit inquiet de voir les garanties de marquage poindre à l'horizon.Pour Johanne Lamanque, directrice générale du Regroupement, il ne fait pas de doute que la garantie de marquage est un produit qui découle de la garantie de remplacement.

« Nous avons informé l'Autorité des marchés financiers que ça existait pour ne pas se retrouver dans la même situation que les garanties de remplacement. C'est un problème qui dure depuis trop longtemps. Il faut que ça soit enrayé à sa source immédiatement. On connaît peu d'éléments parce que c'est moins visible, mais il est clair que c'est un produit qui est en train de prendre la même place que les garanties de remplacement ont pris au fil des années. C'est inquiétant et c'est le message qu'on passe à l'Autorité », dit-elle.

Mme Lamanque ajoute que l'avènement des garanties de marquage n'est que la pointe de l'iceberg.

« Il y a plein d'autres choses qu'on peut mettre sous le vocable de vente d'assurance accessoire. C'est là qu'il faut stopper le tout pour faire en sorte que ça arrête et que notre régime en place au Québec demeure un régime sain. On ne veut pas assister à l'effritement d'une loi qui a été mise en place pour protéger le consommateur », note-t-elle.

Comme d'autres intervenants, Mme Lamanque voit du dirigisme dans la vente des garanties de marquage, comme c'est le cas pour les garanties de remplacement.

« Ce sont les représentations qu'on fait en ce moment pour faire en sorte que la distribution de ces produits soient exécutée par des gens formés et encadrés de façon professionnelle », dit-elle.