Selon les plus récentes statistiques de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) concernant le marché immobilier résidentiel du Québec, 16 901 ventes ont été réalisées au cours du troisième trimestre de 2016, ce qui représente une hausse de 6 % par rapport au même trimestre l'an dernier et une neuvième augmentation consécutive.

Cette progression est fortement appuyée par une augmentation de 12 % des ventes dans le segment de la copropriété à l'échelle de la province.

 

 

Pour la période de juillet à septembre, c'est la région métropolitaine de recensement (RMR) de Sherbrooke qui a connu la plus forte croissance des ventes (+19 %), suivie par celle de Gatineau (+13 %). Les RMR de Montréal et de Trois-Rivières ont affiché des augmentations de 6 % et de 5 % du nombre de transactions respectivement au troisième trimestre de 2016, tandis les RMR deQuébec (-1 %) et de Saguenay (-3 %) ont connu des diminutions par rapport à la même période l'année précédente.

Parmi les principales agglomérations de la province, Victoriaville est celle qui s'est le plus démarquée avec un bond impressionnant des ventes de 42 %. Les résultats des agglomérations de Salaberry-de-Valleyfield (+24 %) et de Granby (+19 %) sont aussi en forte progression sur une période d'un an. À l'inverse, les agglomérations de Sept-Îles (-17 %) et de Saint-Jean-sur-Richelieu (-11 %) ont connu une diminution importante des ventes au troisième trimestre.     

Les prix demeurent relativement stables

Le prix médian des propriétés unifamiliales pour l'ensemble de la province est resté relativement stable (+1 %) au cours de la période de juillet à septembre 2016, alors que la moitié des propriétés s'échangeaient à un prix supérieur à 228 593 dollars.

Aucune croissance de prix n'a été enregistrée dans les RMR de Québec (0 %), de Trois-Rivières (0 %) et de Saguenay (0 %). Dans la RMR de Gatineau, malgré une forte croissance des ventes, les maisons unifamiliales s'échangeaient à un prix inférieur par rapport à la même période l'année précédente, avec une diminution de 2 %. En contrepartie, la RMR de Montréal a vu son prix médian progresser de façon convaincante (5 %), tandis que celui de la RMR de Sherbrooke a progressé de 3 %.

« Autre signe que le marché s'améliore, il s'agit de la première fois en 22 trimestres que le délai de vente moyen pour l'ensemble de la province ne progresse pas, souligne Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ. Le délai de vente moyen pour toutes catégories de propriétés confondues est resté stable à 121 jours comparativement au troisième trimestre de 2015 », ajoute M. Cardinal.