Mal connue, négligée… L’assurance voyage peine à se faire une place dans l’offre de produits des courtiers.
Selon Luc Lavigueur, d’April International, des courtiers manquent des occasions d’affaires au sein de leur propre clientèle. « Ils vendent des contrats d’assurance automobile et habitation à leurs clients, mais ne leur proposent pas d’assurance voyage. Pourtant, ces clients en auraient besoin », souligne-t-il.

Ce dernier estime que les courtiers manquent des occasions d’affaires avec d’autres clients potentiels. « Si un courtier d’un certain âge passe ses vacances dans une résidence en Floride, il peut parler de l’assurance voyage aux voyageurs qui logent dans sa résidence. Il peut tirer environ 40 000 $ ou 50 000$ de primes sans trop se forcer. Sans compter que dans nos entourages, il y a toujours des gens qui voyagent », dit-il.

Autre cas de figure : selon M. Lavigueur, les conseillers financiers qui n’offrent pas d’assurance voyage devraient recommander les services d’un courtier aux clients qui en auraient besoin.

Ce serait d’autant plus intéressant pour les courtiers, que les clients préfèrent faire affaire avec eux qu’avec une agence de voyage. M. Lavigueur relève que les courtiers proposent des produits plus diversifiés que les agences de voyage. « Le courtier dispose d’une meilleure expertise que l’agence de voyage. Il est plus à même de trouver le meilleur prix pour son client. Sans compter que l’agence ne traite qu’avec les clients auxquels elle a vendu un forfait », dit-il.