Aon Hewitt vient de communiquer les résultats d'un nouveau sondage qui dévoile que les employeurs canadiens ont du mal à déterminer les répercussions des programmes d'aide aux employés (PAE).

Pourtant, un bon PAE peut accroître la mobilisation et la productivité en aidant les employés et les membres de leurs familles à résoudre les problèmes qui affectent leur bien-être. Toutefois, le sondage a révélé que beaucoup d’employeurs canadiens ne savent pas comment un PAE fait progresser leurs objectifs organisationnels globaux.

Absence d’une réelle stratégie

D’après l’étude, même si plus de 90 % des répondants offrent un PAE, seulement un quart d’entre eux croit que ce programme fait partie intégrante de leur stratégie globale. Au contraire, près de 40 % disent que leur PAE fait juste partie de leur régime d’avantages sociaux normal et un pourcentage tout aussi important (37 %) affirme que ce programme n’est pas pleinement intégré aux stratégies de personnel/risque.

« Il est évident que les entreprises peuvent mieux intégrer les programmes de santé, y compris le PAE, à leur régime d’assurance maladie et d’avantages sociaux global, affirme Michael Kennedy, vice-président et responsable national des stratégies de santé et de mieux-être chez Aon Hewitt. Certains employeurs considèrent certains programmes plus stratégiques que d’autres. Toutefois, beaucoup ont de la difficulté à évaluer efficacement le PAE et ne voient pas la valeur d’intégrer ce programme aux stratégies globales de personnel parce qu’ils ne savent pas comment mesurer son efficacité. »

De nombreuses incertitudes

Bien que plus de quatre employeurs sur cinq (89 %) examinent les données d’utilisation au moins une fois par an et que plus de la moitié disent qu’ils essaient de déterminer la valeur de l’argent dépensé, 84 % ne sont pas du tout certains ou se disent quelque peu certains de leur capacité à déterminer la valeur du PAE pour leur organisation. Par ailleurs, seulement 40 % comparent les statistiques de leur programme avec celles d’autres entreprises, et seulement 35 % se servent actuellement des données d’utilisation pour soutenir les objectifs stratégiques de l’entreprise.