Bonne nouvelle pour les conseillers financiers : les gens préfèrent acheter leurs protections d’assurance vie auprès d’un représentant certifié, indique un sondage de Munich Re.

« Pour la nouvelle génération, clairement, la partie de recherche d’informations se fait de l’ordinateur à la maison, ou par le téléphone mobile. Dans les prochaines années, ça devrait prendre de plus en plus d’importance », dit Cedric Thibault, directeur en développement des affaires, réassurance individuelle.

Les 55 ans et plus aiment mieux parler au courtier ou à l’agent en premier lieu, peu importe le produit. Les répondants plus jeunes sont moins portés à chercher de l’information en passant d’abord par le courtier ou l’agent.

Concernant le processus de souscription, on a demandé aux gens quelle était leur méthode d’achat préférée lorsque vient le temps d’acheter une assurance vie, et plus d’un choix était possible. Plus de la moitié des répondants, soit 53 %, veulent faire affaire avec un courtier ou un agent en personne, et 17 % se disent prêts à conclure l’achat au téléphone.

Seulement 4 % des répondants ont choisi la souscription en ligne d’une assurance vie avec un appareil mobile. « La recherche d’informations peut se faire en ligne, mais pour la souscription, la force de vente est encore nécessaire; les gens ont encore besoin d’être accompagnés dans le processus », dit M. Thibault.

La tendance pourrait changer. D’ici cinq ans, quelque 23 % des répondants se disent prêts à souscrire la plupart, voire tous les produits d’assurance en ligne. Chez les 18-24 ans (26 %) et les 25-35 ans (30 %), cette intention est encore plus élevée.

La rencontre directe avec le représentant demeure le moyen préféré pour recevoir des conseils en matière d’assurance. La conversation téléphonique est aussi fréquemment mentionnée. Les autres moyens de communication ne doivent pas pour autant être dédaignés, note M. Thibault, par exemple l’envoi d’un bulletin trimestriel par le courriel ou d’un lien vers un blogue expédié par SMS.

Quelque 60 % des Canadiens disent détenir une assurance vie. On devine que plusieurs d’entre eux sont couverts par l’entremise d’un régime collectif et n’ont donc pas eu à discuter avec un courtier ou un agent. Une partie de la clientèle n’est pas assurable selon les critères actuels de sélection, mais l’industrie devrait réfléchir à la possibilité de leur offrir des produits comportant des primes plus élevées.

À propos du budget mensuel, on a demandé aux gens quelles étaient les sommes qu’ils se disaient prêts à accorder à l’assurance vie (37,80 $) et à l’assurance maladies graves (19,50 $). Chez les 25-35 ans, en combinant les deux produits, les répondants sont même prêts à payer des mensualités un peu plus élevées (58,60 $ au total, comparativement à 57,30 $ pour l’ensemble des répondants).

Par ailleurs, 89 % des gens disent qu’on ne leur a jamais offert une assurance maladies graves. « Il y a encore du chemin à faire de ce côté-là », estime-t-il.

Les besoins en matière d’assurance vie ont aussi été abordés dans le sondage. De quel montant de couverture pensez-vous avoir besoin ? Quelque 43 % des répondants ont indiqué avoir besoin d’au moins 250 000 $, et 51 % souhaitent laisser au moins ce montant, tant en assurances qu’en épargne, aux membres de leur famille à leur décès. Toutefois, 30 % des répondants disent être déjà en mesure de léguer une somme de 250 000 $ ou plus à leur décès.