Près de la moitié des investisseurs canadiens à service complet indiquent que leurs conseillers échouent dès la première étape du processus d’établissement des objectifs, selon la dernière étude de J.D. Power intitulée 2016 Canadian Full Service Investor Satisfaction Study.

L’étude identifie trois grandes étapes d’investissement basées sur les objectifs : l’établissement d’objectifs personnels; la mise en œuvre d’une stratégie pour atteindre ces objectifs; et le suivi des progrès accomplis. Seulement un peu plus de la moitié (54 %) des investisseurs indiquent que leur conseiller les a aidés à fixer des objectifs et a discuté des risques. À peine un tiers (34 %) déclarent que leur conseiller a efficacement couvert toutes ces trois étapes.

« Ces résultats sont peu éloquents pour l’ensemble de l’industrie, a déclaré Mike Foy, directeur de la pratique de la gestion de patrimoine chez J.D. Power. Les investisseurs ont à leur disposition certaines des alternatives les plus récentes, plus intéressantes et plus abordables, y compris le robot-conseiller. En outre, avec la mise en application des exigences de divulgation des coûts des conseils imposés par le MRCC 2, de nombreux investisseurs pourront, pour la première fois, savoir exactement ce pour quoi ils ont payé. Les conseillers qui n’apportent pas de valeur ajoutée à leurs clients au-delà de la répartition des actifs pourront avoir de véritables ennuis. »

Des préférences différentes pour les jeunes investisseurs

De plus, la recherche de J.D. Power indique que 42 % des investisseurs de la génération du millénaire veulent jouer un rôle plus actif dans la gestion de leur patrimoine, en comparaison aux générations précédentes. Ils veulent prendre leurs propres décisions, tout en ayant accès à un conseiller d’orientation qui agira comme un organe de réflexion. Les générations plus âgées telles que les baby-boomers sont plus enclines à se décrire comme des « collaborateurs » ou

La transparence des coûts demeure floue

Malgré toute l’attention sur la transparence concernant les coûts avec le MRCC 2, seulement 27 % des investisseurs déclarent comprendre « complètement » leurs coûts, en baisse par rapport au 30 % de 2012. Les conseillers peuvent aider : parmi les investisseurs qui affirment que leur conseiller a donné une explication de ses honoraires en plus du résumé fourni par le cabinet, le nombre s’élève à 43 % (contre 11 % de ceux qui n’ont reçu aucun résumé).

L’essor des robots

Les robots-conseillers sont en quelque sorte une nouveauté pour les investisseurs. Mais près d’un tiers (30 %) de ceux-ci indiquent qu’ils seraient intéressés si leur entreprise offrait une telle solution, une proportion qui s’élève à 45 % au sein de la génération du millénaire.