Le degré de connaissances des investisseurs à propos des frais qu’ils paient à leur courtier et à leur conseiller est passé de 69 % en 2015 à 78 % en 2017 pour l’ensemble des porteurs de parts de fonds communs de placement, révèle une étude menée par la firme Pollara pour le compte de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). Pour les investisseurs qui ont souscrit des parts de fonds communs par l’entremise d’un représentant au cours de la dernière année, cette proportion est passée de 72 % à 85 % entre 2015 et 2017.

Le sondage, nommé La perception des investisseurs canadiens quant aux fonds communs de placement et à l’industrie des fonds communs, indique également que les investisseurs qui ont une plus grande connaissance des frais sont plus susceptibles de se rappeler que leur représentant en services financiers leur a parlé de leur rémunération. En effet, en 2015, il s’agissait de 58 % alors qu’en 2017, ce taux passe à 70 %.

Une plus grande confiance envers les représentants

Le sondage dévoile que les investisseurs (47 %) ont une plus grande confiance envers les représentants et sont « d’avis que leur représentant leur permet d’obtenir de meilleurs rendements et de prendre de meilleures habitudes d’épargne », un bond de 8 % par rapport à 2015.

De plus, 82 % des investisseurs disent que leurs relevés leur offrent toute l’information nécessaire, et 86 % affirment que leurs relevés indiquent clairement le taux de rendement de leurs placements.

Des conclusions encourageantes

« Nous sommes conscients qu’un changement de comportement est un processus à long terme, affirme Paul C. Bourque, président et chef de la direction de l’IFIC. Qu’elles soient tributaires du MRCC 2 ou d’autres facteurs, les conclusions de Pollara sont encourageantes au sens où elles démontrent des améliorations soutenues à plusieurs égards qui témoignent d’une amélioration des connaissances et de l’engagement des investisseurs. Ces améliorations vont dans le même sens que les conclusions d’une recherche de la commission des valeurs mobilières de la Colombie-Britannique. »

Peu ont l'intention d'utiliser les services en ligne

Par ailleurs, les personnes sondées ont été questionnées sur leurs connaissances de services en ligne et automatisés et à leur intérêt à les utiliser. À la grande surprise de l’IFIC, seul un investisseur sur cinq a une connaissance de ce type de services, malgré la couverture médiatique dont ont bénéficié les robots-conseillers. De ce nombre, 19 % ont affirmé avoir l’intention d’utiliser des services en ligne.