Les Comptes du bilan national et des flux financiers de Statistique Canada pour le deuxième trimestre de 2015 révèlent que la valeur nette du secteur des ménages n’a progressé que de 0,9 % au deuxième trimestre. Il s'agit de la plus faible hausse observée depuis le deuxième trimestre de 2013. La valeur nette des ménages par habitant s'établit désormais à 243 800 $.

La valeur des actifs financiers a connu une légère hausse de 0,5 % pour atteindre 17,9 % au deuxième trimestre. Depuis 2009 cependant, ce ratio connaît une tendance générale à la baisse, car la valeur des actifs, qui a augmenté plus rapidement que la dette, n'est pas encore revenue aux niveaux enregistrés avant la récession.

Sur une base désaisonnalisée, les ménages ont emprunté 26,3 milliards de dollars (G$) au deuxième trimestre, ce qui représente une hausse de 3,7 G$ par rapport au premier trimestre. Les emprunts hypothécaires constituaient la part la plus importante de l'emprunt total durant le trimestre (17,7 G$), en hausse de 2,3 G$ par rapport au trimestre précédent, tandis que le crédit à la consommation représentait des emprunts de 4 G$.

La dette totale des ménages sur le marché du crédit (le crédit à la consommation, les prêts hypothécaires et les prêts non hypothécaires) s'est chiffrée à 1 874 G$ à la fin du deuxième trimestre, soit une hausse de 1,8 % par rapport au trimestre précédent. La dette sur le marché du crédit à la consommation s'est située à 526,3 G$, tandis que la dette hypothécaire s'est établie à 1 219 G$.

Le niveau d'endettement, soit le ratio de la dette des ménages contractée sur le marché du crédit au revenu disponible, a augmenté pour passer de 163,0 % au premier trimestre à 164,6 % au deuxième trimestre. Autrement dit, il y avait 1,65 $ de dette sur le marché du crédit pour chaque dollar de revenu disponible. Le revenu disponible (+0,8 %) a augmenté plus lentement que la dette des ménages sur le marché du crédit (+1,8 %).