A.M. Best met en garde les assureurs américains face aux rentes variables. Leurs conclusions pourraient toutefois trouver un écho au Canada.

Dans un récent rapport, l’agence de notation indique que les assureurs demeurent exposés à des pertes potentielles face à ce type de produits. Après la crise financière de 2007 et 2008, plusieurs assureurs se sont désengagés de ce marché et ont réduit les garanties offertes, notamment par le biais de garanties de retrait minimums.

Même si elles ont augmenté les taux, revu leur couverture de ces risques ou réduit les options de rachat, encore bien des compagnies souffrent des pressions posées par ces produits. « Malgré des améliorations des conditions macroéconomiques, nous demeurons préoccupés par certaines rentes variables à garanties de retrait minimums, étant donné son expérience limitée dans le temps et les comportements inconnus des titulaires de polices face à ces produits. Le design de ces produits demeurent hautement complexes et ils demeurent exposés aux fluctuations des taux d’intérêt, des marchés boursiers et des habitudes de consommation des gens », indique la firme de notation.