En chute libre dès 2001 en raison d’un rendement exécrable des marchés boursiers, la vie universelle reprend tranquillement du poil de la bête face aux ventes de vie entière.« C’est la première fois en trois ans que nous voyons une augmentation dans nos ventes d’assurance vie universelle », reconnaît pour sa part Saundra Edwards, vice-présidente adjointe, marketing, assurance vie individuelle au Groupe Great-West. Mme Edwards dit observer cette tendance dans toute l’industrie.

Les données de LIMRA International pour le marché canadien de l’assurance vie cautionnent ses impressions. Après une décroissance des ventes de 13 % en 2002 et de 9 % en 2003, le plus récent sondage de l’organisme rapporte une croissance des ventes de 5 % en assurance vie universelle en 2005 par rapport à 2004. Mieux que la croissance de 1 % affichée en 2004 par rapport à l’année précédente.

Le quatrième trimestre de 2005 a été la scène d’une croissance encore plus vigoureuse des ventes d’assurance vie universelle, soit 10 %, révèle encore le sondage de LIMRA.

En comparaison, les ventes de vie entière ont fait pâle figure lors de ce même quatrième trimestre 2005, croissant seulement de 1 % par rapport au trimestre correspondant en 2004.

Elles ont toutefois maintenu un rythme de croissance supérieur à celui de la vie universelle en 2005, avec des ventes en croissance de 13 % par rapport à 2004.

Quoi qu’il en soit, l’assurance vie universelle demeure « le » gros produit dans le marché. En effet, sa part du marché de l’assurance vie en termes de primes sous gestion a atteint 53 % au Canada en 2005, estime LIMRA International.

Temporaire et vie entière se partagent le reste avec respectivement 23 % et 21 % du marché. La temporaire 100 ans récolte des miettes avec 3 %.