L'industrie des assurances de personnes accueille favorablement les intentions du gouvernement du Québec de réduire le fardeau fiscal des contribuables, d’investir dans les services publics et de continuer à payer la dette.

« Notre industrie emploie près de 30 000 Québécoises et Québécois et nos sociétés d’assurances paient et perçoivent 1,6 milliard de dollars en taxes et impôts dans la province, ce qui fait d’eux des acteurs fortement intéressés par la situation économique du Québec », affirme notamment Lyne Duhaime, présidente de l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP) pour le Québec.

Vieillissement de la population

Les sociétés d'assurances, par la voix de l’ACCAP, affirment comprendre que l'augmentation du coût des soins de santé, y compris celui des médicaments sur ordonnance, est tributaire de différents facteurs, et principalement du vieillissement de la population. L’association se réjouit ainsi de l’attribution de crédits supplémentaires pour les soins à domicile et les soins de longue durée.

« À titre de partenaire du gouvernement dans le domaine de la santé, nous voulons collaborer au développement et à la mise en place de produits susceptibles de réduire le fardeau financier des aînés en regard des soins de longue durée, suggère sa présidente.

Crédit d'impôt non-remboursable

Pour minimiser les coûts engendrés par les soins à domicile, une assurance des soins de longue durée serait appropriée, préconise l’association. Et pour inciter les citoyens et pour les aider financièrement à adhérer à une telle assurance, l'ACCAP recommande l'introduction d'un crédit d'impôt non-remboursable de 15 % sur les primes payées pour souscrire à un programme accrédité d'assurance de soins de longue durée.

 « La poursuite des investissements dans les infrastructures est une bonne nouvelle. Nous avons déjà investi plus de 12 milliards de dollars dans les infrastructures au Canada, et nous pouvons investir davantage. Voilà une autre belle opportunité de collaboration entre notre industrie et le gouvernement », conclut ainsi Mme Duhaime.