Marché privilégié des conseillers en épargne collective, les régimes à cotisation déterminée prendront encore plus de place dans le paysage des fonds de pension.Pour sa part, le conseiller principal en régimes de retraite chez Mercer, Michel St-Germain, observe une tendance vers les régimes à cotisation déterminée. Dans son sondage annuel, Mercer a en effet appris que sa clientèle compterait d'ici cinq ans 19% de ces régimes, comparativement à 12% aujourd'hui. Cette percée se fera au détriment des régimes à prestations déterminées, qui passeront de 54% à 50%, tandis que les fiducies et fondations passeront de 34 à 31%.

La tendance est claire, a-t-il réitéré en entrevue avec le Journal de l'assurance. « Habituellement au Canada, les employés déjà en place se voient offrir le choix de rester au sein de leur régime à prestations déterminées ou d'opter pour celui à cotisation déterminée. Les nouveaux employés n'ont pas le choix d'adopter le régime à cotisation déterminée », a expliqué M. St-Germain.

« Cette tendance ouvrira un marché pour les conseillers financiers, croit Michel St-Germain. Ils seront en mesure d'offrir aux participants des régimes de l'information et de la formation que les employeurs ne peuvent donner. Nous observons que les assureurs investissent beaucoup en ce sens. Ils développent des outils pour établir le profil du participant, des fonds cycles de vie, etc. »