Selon Geneviève Fortin, les statistiques sur l’attention du lecteur s’appliquent tout à fait à une police d’assurance vie. « Il est utopique de croire que l’assuré lira sa police de bout en bout et la comprendra dès qu’il la recevra. Il la consultera lorsque surviendra un incident, en situation d’urgence, sinon de crise », dit-elle.

En assurance, il faut arrêter de reconduire de vieux contrats standards d’un produit à l’autre, disent les associées d’En Clair. Elles observent une résistance au changement, alors que l’industrie n’en est pas encore à l’uniformisation de ces documents et de leurs définitions. Mais il y a de l’espoir, disent-elles.

« Nous devons d’abord travailler avec les assureurs sur leur propre corpus de documents, y compris ceux qui sont destinés à leurs conseillers. Nous regardons toute la chaine des documents. Pas juste un », dit Mme Fortin.

Elle ajoute que les assureurs devront revoir leurs contenus complexes pour ne pas rater le virage numérique. Les consommateurs doivent être autonomes sur le site de l’assureur, même avec des produits complexes comme l’assurance vie universelle, dit Mme Fortin.