Dans un récent bulletin, le Regroupement en soins de santé personnalisés au Québec (RSSPQ) signale une nouvelle étude selon laquelle l’obésité serait la deuxième cause de décès prématuré en Europe et aux États-Unis, après la cigarette.

Le bulletin du RSSPQ souligne également les travaux de scientifiques de l’Université de Californie à San Francisco (UCSF), qui démontrent l’influence des facteurs polygéniques associés à l’obésité morbide. À partir de données provenant du US Health and Retirement Study, ces chercheurs ont publié l’an dernier une « carte de gras » génétique qui cerne plus de 60 endroits génétiques qui influencent l’indice de masse corporelle (IMC).

Ils ont examiné les associations entre l’indice et le risque génétique de l’obésité. Ils ont aussi évalué si le risque génétique était plus fortement associé à l’IMC dans les cohortes plus jeunes que dans les cohortes plus âgées. Ils ont découvert qu’un risque plus élevé est directement corrélé à un indice de masse corporelle plus élevé.