Selon un sondage réalisé par la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD), 43 % des Québécois propriétaires de chiens ne déclarent pas l’existence de leur animal domestique à leur assureur. Pourtant, 15 % d’entre eux ont déjà dû transmettre une réclamation à la suite d’un sinistre causé par leur chien, une proportion qui atteint 38 % chez les propriétaires de chiens d’attaque ou de garde.

Ces données inédites révèlent également la popularité des chiens au Québec, 25 % des répondants en possédant un, corroborant ainsi les plus récentes données de l’Association des médecins vétérinaires du Québec.

Problématique en cas de réclamamtion

« Les consommateurs ont intérêt à aviser leur agent ou leur courtier qu’ils possèdent un chien, ou tout autre animal domestique, peu importe la sorte ou la race, souligne Maya Raic, présidente-directrice générale de la ChAD. Ne pas en faire mention peut devenir problématique lorsque vient le temps de faire une réclamation. De leur côté, les professionnels de l’assurance, ayant une fine connaissance de ce secteur, sont en mesure d’expliquer les limitations du contrat proposé et d’orienter les assurés vers le meilleur produit. »

Exclusion pour les animaux « dangereux »

Bien que l’échantillon soit plus faible au niveau des personnes possédant des chiens dits dangereux, aucun des répondants détenant un tel chien n’a pu être indemnisé pour les dommages causés par son animal. Une exclusion est en effet prévue dans plusieurs contrats d’assurance.

« Si le contrat contient une exclusion concernant les animaux « dangereux », le professionnel doit poser la question et, le cas échéant, expliquer les conséquences possibles sur la protection », explique Mme Raic.