Un sondage de la firme J.D. Power indique que 79 % des investisseurs canadiens ne connaissent pas la deuxième phase du modèle de relation client-conseiller (MRCC2). Qui plus est, seulement la 49 % de ceux qui connaissent le MRCC2 disent avoir remarqué des changements dans la divulgation.

Ces données ont été publiées alors que l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) s’apprête à mener une étude sur l’économie comportementale et comment celle-ci peut améliorer la divulgation au sujet des fonds d’investissement.

Un défi continuel

« La faible connaissance et compréhension du MRCC2 pose un défi continuel et s’avère être une occasion pour les firmes et les conseillers financiers », explique Mike Foy, directeur de la pratique de gestion de patrimoine chez J.D. Power.

« Bien que les craintes de l’industrie que le nouveau rapport sur les frais et la performance crée un exode des investisseurs ne se soient pas concrétisées, le risque de défection existe toujours. L’étude suggère que la meilleure façon de faire face à ce risque est que les conseillers discutent de manière proactive et régulière des frais et performances avec leurs clients, plutôt que de les laisser les déchiffrer par eux-mêmes. »

Des investisseurs plus fidèles

Les résultats du sondage démontrent aussi que les investisseurs qui connaissent le MRCC2 et qui ont remarqué les changements dans leur rapport, en plus de s’être fait expliquer le tout par leur conseiller, comprennent davantage les frais qu’ils paient. Parmi ces derniers, 55 % affirment avoir une compréhension complète de leurs frais, contre 32 %.

De plus, ceux-ci ont tendance à être plus fidèles envers la firme avec laquelle ils font affaire. En effet, 58 % d’entre eux ont dit qu’ils resteront définitivement avec leur firme pour un ou deux ans.

Adoption du robot-conseil pour épargner sur les frais

Bien que toutes les catégories d’âge connaissent les robots-conseillers (43 % chez les baby boumeurs, 45 % chez la génération X et 48 % chez les milléniaux), les milléniaux sont les plus susceptibles d’adopter la technologie. J.D. Power rapporte que 22 % d’entre eux ont utilisé les robots-conseils, et que 52 % de ceux-ci disent l’avoir fait pour profiter de frais moindre.

Chez les personnes issues de la génération X, 9 % affirment avoir utilisé les robots-conseillers, alors que ce taux est de 3 % chez les baby boumeurs.